LDC – Même Mourinho a vu un PSG supérieur

« La première période a été pour nous. Paris nous a laissé le ballon, avec un bloc très bas, sans nous mettre aucune pression. Il n’y avait aucun problème pour contrôler le match. La deuxième période a en revanche été difficile. Ils ont mis la pression, ils ont été agressifs, ils ont essayé de récupérer vite le ballon et de jouer très direct. Ça a été leur période. Donc le score reflète ça.

Après, si on regarde les occasions et les performances de gardien, il faut être honnête ils en ont eu plus et ce sont eux qui ont été le plus proche de la victoire. L’avantage est minimal. Il reste une manche et tout va se décider à Stamford Bridge. Tout est ouvert, contre une superbe équipe avec des supers joueurs offensifs. Ibrahimovic, Cavani, Lavezzi, Pastore qui rentre. Ce sont des joueurs fantastiques. On avait des joueurs blessés, on ne savait pas qui serait disponible. Hazard, Willian, Oscar, Fabregas et Ivanovic se sont très peu entraînés ces derniers jours.« 

En première période, les parisiens avaient surtout en tête de ne pas prendre de but, ce qui les a fait jouer bas. Peut-être aussi que la gestion de la fatigue, après le match de samedi et avec un banc assez faible, rentrait en compte. Du coup, Chelsea a pu avoir un peu plus la balle. Par contre, c’est un peu exagéré de dire que la mi-temps était pour eux, puisque les parisiens ont eu plus d’occasions.

  En seconde mi-temps, aucune contestation n’est possible, le PSG a largement dominé. Les Blues n’avait presque plus à sortir pendant que T. Courtois devait sauver les siens. Le fait d’avoir pris un but obligeait les parisiens à aller marquer, ce qui est peut-être mieux. Cela donne une bonne idée de comment il faudra jouer au match retour. De ce point de vue, le 1-1 n’est pas une mauvaise chose. Le PSG n’a pas à se poser de question comme l’an passée, il faut gagner, c’est tout.

   Par contre, il faudra se méfier de José Mourinho, qui n’aime pas voir son équipe être dominée. Il essaiera certainement d’inverser la tendance au match retour, comme on l’avait vu la saison passée. Enfin, il a fini par utiliser la carte de la fatigue des joueurs, lui qui n’avait pas voulu en parler en conférence de presse. Et puis, à ce moment de la saison, l’évoquer face au PSG, c’est osé.