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Le Graët milite pour la reprise de la Ligue 1 et à plus de "cohérence" dans le football français
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Autour du PSG

Le Graët milite pour la reprise de la Ligue 1 et à plus de « cohérence » dans le football français

Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football depuis 2011, s’est exprimé auprès du journal L’Equipe ce vendredi matin. L’occasion de faire un point sur la reprise ou non de la saison 2019-2020 et surtout de s’exprimer à propos des nombreux avis donnés par les dirigeants dans la presse depuis le début de la crise. Cela avec des divergences de points de vue qui ont pu mener à des critiques et tensions.

« Je pense que l’on est partis pour reprendre. Je n’ai pas envie de me mettre dans l’optique d’un arrêt définitif de la L1 et de la L2. Je serai assez grand pour discuter avec eux (la LFP et les présidents de club) le moment venu en cas de besoin.

Les désaccords entre dirigeants dans la presse depuis le début de la crise ?

Il faut remettre un peu d’ordre. C’est compliqué d’avoir trop de gens qui s’expriment de façon différente sur les mêmes sujets. Il y a besoin d’une cohérence. On en manque. Il y a la Ligue 1, la Ligue 2, deux syndicats de club (Première Ligue et l’UCPF), un bureau de la Ligue, un conseil d’administration… Tout ça pour 40 clubs, c’est quand même beaucoup. J’ai dit l’autre jour ce que je pensais (lors du bureau de la LFP du 10 avril). La Ligue doit être forte. Moi, je préfère qu’elle soit forte, c’est plus facile.

Le Graët « Il faut qu’elle prenne des décisions très unitaires. »

Certains veulent la fragiliser ? Elle se fragilise presque toute seule, tout le temps. Il faut qu’elle prenne des décisions très unitaires. 

Un possible conflit d’intérêt avec Nasser Al-Khelaïfi qui négocie avec les diffuseurs alors qu’il est président du PSG et de beIN Media Group ? Les présidents l’ont souhaité. Donc pour moi, il n’y a pas de problèmes. Je suis légaliste. »

Ainsi, la priorité n’a pas changé : reprendre les compétitions pour pouvoir les finir. Mais cela ne se fera pas tant qu’il y aura un risque sanitaire. Alors il faut continuer à être patient et prudent. Le tout en réfléchissant à différentes options. Les dirigeants peuvent alors avoir des idées diverses, sauf que ce serait bien que le football français affiche un peu plus d’unité et de solidarité.

On aurait pu notamment éviter la petite « bataille de déclarations » entre Jean-Michel Aulas (Olympique Lyonnais) et Jacques-Henri Eyraud (Olympique de Marseille). Il faudrait réussir à ce que tout le monde travaille ensemble pour avancer. La crise requiert des solutions nouvelles, dont il y a de la confusion. Mais on devrait aussi voir une vraie solidarité. Maintenant, on compte sur les instances et clubs pour se diriger vers la meilleure option pour le football français.

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