Leonardo a senti que l’arbitre «ne protégeait pas assez les joueurs», affirme Boulleau

Léonardo, directeur sportif du Paris Saint-Germain, a pris la parole en marge de la rencontre face au FC Nantes (3-1), comptant pour la 25e journée de Ligue 1. Laure Boulleau, ancienne joueuse du PSG (2005-2018), désormais consultante auprès de Canal+, comprend la prise de parole du dirigeant parisien, comme elle l’évoquait sur le plateau du Canal Football Club.

«J’ai trouvé que sa réaction était assez authentique, alors peut-être un petit peu impulsive, mais on sait comment il est. Moi, en tant que joueuse, j’aurais bien aimé que mon directeur sportif vienne nous défendre comme ça. Ce que j’ai ressenti dans sa prise de parole, c’est qu’il a eu peur.

Boulleau «pendant tout le match, il a eu peur de perdre Mbappé sur blessure»

 Je pense que pendant tout le match, il a eu peur de perdre Mbappé sur blessure et les Nantais n’étaient pas plus qu’agressifs. Je pense qu’il a ressenti que l’arbitre ne protégeait pas assez les joueurs. Et vu les rendez-vous qu’il y a, il a réagi d’une façon très émotionnelle.»

Le PSG a déjà perdu énormément de joueurs sur blessure, à cause de tacles non maîtrisés de la part des adversaires. Le club de la capitale vient à peine de récupérer Neymar ainsi que Marco Verratti, les deux joueurs de 30 et 29 ans, qu’il voit son meilleur attaquant, Kylian Mbappé, âgé de 23 ans, subir des fautes pouvant lui briser la cheville. Voir que les arbitres n’ont aucune réaction ou qu’ils ne sanctionnent pas assez les auteurs de ces fautes est logiquement révoltant.

Le PSG est en pleine période de Ligue des Champions, son principal objectif est aller au bout et ne veut donc pas perdre ses principaux éléments sur des fautes évitables comme celle-là. Léonardo est donc parfaitement dans son rôle, d’autant plus que ses arguments étaient clairs. Ce dernier n’a jamais remis en cause la victoire des Nantais, ni la mauvaise prestation des Parisiens, mais seulement les erreurs d’arbitrage. Il faut espérer que cela porte ses fruits même si, saison après saison, les blessures et les fautes s’enchaînent, sans que les arbitres changent leur façon d’arbitrer cette équipe parisienne.

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