Linas-Montlhéry/PSG – Le coach Cabrelli explique la difficulté à affronter Paris en tant que supporter parisien

Stéphane Cabrelli est dans une situation particulière ce dimanche. Grand supporter du Paris Saint-Germain, il se retrouve à l’affronter en tant que coach du Linas-Montlhéry, club de Régional 1 (6e division française), en 32e de finale de Coupe de France (coup d’envoi à 20h55 au Stade Robert-Bobin de Bondoufle, diffusion sur Eurosport 2). Auprès d’Europe 1, il s’est confié à propos de cette rencontre

« Mon chat s’appelle Zlatan. Même pour moi, c’est la grande inconnue, je suis un enfant du PSG. Le Parc des Princes, c’est ma vie. Je vais mettre un rideau et dire ‘le PSG, ça n’existe pas, c’est un adversaire’. Et pendant 90 minutes, j’arriverai à faire la part des choses. On n’a pas envie de prendre une fessée. Il faudra être bien discipliné, organisé, essayé dans la mesure du possible quand on aura le ballon de les jouer. Le mot d’ordre c’est de prendre du plaisir, de donner une bonne image.

Cabrelli «  Admettons, Neymar est blessé pour la Ligue des champions, hé bien, ça ne nous va pas. »

Il ne faudra pas leur faire de cadeau dans le bon sens du terme, mais on n’a pas envie de blesser les joueurs du PSG, on n’est pas réputés physiques et méchants, je suis un entraîneur qui aime bien faire jouer mon équipe. Admettons, Neymar est blessé pour la Ligue des champions, hé bien, ça ne nous va pas (rires). Donc on est prêts pour ne pas blesser un joueur du PSG. Mais on reste des compétiteurs, on ne lâchera rien, on sera exemplaire, on donnera tout sur le terrain, on sera à 100%. »

Bien sûr, le coach du Linas-Montlhéry doit avant tout penser au fait de préparer son équipe et de la pousser pour faire un grand match. Il est difficile d’espérer la qualification, mais il faut résister le plus possible, prendre du plaisir et tenter de donner une bonne image. Et pourquoi pas faire l’exploit si jamais le PSG en donne la possibilité.

Mais dans le même temps Cabrelli aura du mal à oublier qu’il est un supporter parisien. Comme plusieurs de ses joueurs. Il peut y avoir la peur de blesser un joueur. Un élément qui pourrait amener à une certaine retenue qui compliquerait encore la vie de cette équipe. On peut tout de même admettre que l’on apprécierait de ne pas voir des tacles assassins. Mais pour le reste, il s’agit d’un match de football qu’il faut jouer pleinement. Avec les risques que cela amène toujours. C’est aussi à Paris de bien se préparer et de faire les bons choix pour les minimiser.

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