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Lions "L’ère Laurent Blanc n’est pas un échec...Emery fait que du copier/coller"

Autour du PSG

Lions « L’ère Laurent Blanc n’est pas un échec…Emery fait que du copier/coller »

Unai Emery a-t-il vraiment changé quelques chose au Paris Saint Germain ? La réponse est oui, mais pas dans le bon sens, selon certains observateurs. Arrivé avec des idées révolutionnaires, le technicien basque n’a pas su appliquer ses plans sur le long terme, pire il a repris le système initié par son prédécesseur Laurent Blanc. 

Adepte du 4-2-3-1, Unai Emery a, au fil du temps, abandonné son dispositif tactique préférentiel, pour mettre en place le 4-3-3 initié par Laurent Blanc. Un copier/coller grotesque selon le journaliste de L’Equipe, Bernard Lions.

Critiqué lorsqu’il officiait sur le banc du PSG, le Cévenol aura eu le mérite de bâtir un système produisant des résultats. Preuve en est puisque le technicien basque calque allègrement les méthodes de son prédécesseur. Il aurait ainsi, selon l’expression consacrée enfilé les « chaussons de Blanc ». 

« On a l’impression qu’Emery a fait une révolution totale au point de vue des joueurs, de la tactique… je ne comprends pas… Alors que là, il ne fait que du copier/coller de Laurent Blanc. L’ère Laurent Blanc, n’en déplaisent aux mauvais Français (sic), n’est pas un échec. » 

Si l’ancien entraîneur du FC Séville a été momentanément contraint de revenir au système tactique précédent, c’est aussi par pragmatisme. Constatant que les résultats tardaient à venir, il est revenu à un dispositif habituel, à la demande de certains joueurs cadres notamment. Mais c’est manqué d’analyse que de dire que c’est la même équipe qui joue. Nous l’avons rappelé plusieurs fois, c’est un discours classique: le schéma ne fait pas tout, l’animation est au moins aussi importante.

Certes le PSG a joué en 4-3-3, il y a l’effectif pour (surtout quand Pastore ne peut pas jouer en 10) mais ce n’était pas le même que celui de Laurent Blanc. Le pressing a été plus haut et intense, les latéraux sont un peu plus hauts et l’attaquant axial ne décroche pas pour participer à la construction. C’est plus le rôle des ailiers. Le buteur lui s’occupe d’essayer de prendre la profondeur et toujours être dans la surface quand un Parisien est en position de centre. Mais il est bien sûr plus simple d’oublier ces « détails » afin de critiquer le nouveau coach parisien.

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