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Pascal Olmeta je préfère l’OM de Rudi Garcia, à ce Paris incapable d’élever son niveau de jeu sur la scène européenne

Autour du PSG

Pascal Olmeta « je préfère l’OM de Rudi Garcia, à ce Paris incapable d’élever son niveau de jeu sur la scène européenne »

Pascal Olmeta, ancien gardien du RC Paris (1986-1990), de l’Olympique de Marseille (1990-1993) et de l’Olympique Lyonnais (1993-1996), a accordé une interview au Parisien. Il a notamment été interrogé à propos de l’évolution du Paris Saint-Germain et a commencé par critiquer la gestion des portiers.

« Trapp et Areola sont de bons spécialistes, mais pas au point de te hisser dans le dernier carré de la Ligue des champions. Il leur arrive de passer au travers. Pour ne rien arranger, le coach n’a jamais voulu véritablement établir une hiérarchie, même si Alphonse était titulaire en Ligue 1 et en C1.

‘Le flou est l’ennemi du gardien’

Il s’agit d’une erreur fondamentale. A ce poste spécifique, tu dois clairement désigner le titulaire. Le flou est l’ennemi du gardien. »

Trapp et Areola sont en effet de très bons gardiens, mais n’ont pas encore prouvé qu’ils sont parmi les meilleurs en Europe. Le second s’en est un peu approché contre le Real Madrid cette saison, même s’il manque encore un petit quelque chose. De quoi lancer un débat ces dernières semaines : a-t-il le niveau pour aller au bout en Ligue des Champions ou Paris doit le remplacer ? En tout cas, on se permet de douter d’un souci de hiérarchie floue cette saison. Areola avait l’air assez clairement numéro 1. Olmeta le dit lui-même : il a joué en Ligue 1 et Ligue des Champions.

« il n’y a même pas photo »

L’ancien gardien est ensuite invité à comparer « son » OM avec le PSG d’aujourd’hui.

« En toute objectivité, il n’y a même pas photo. Je ne vais pas non plus comparer ce PSG-là avec l’OM actuel. Je ne suis pas un âne et je ne vais pas verser dans un anti-parisianisme déplacé. Mais je préfère l’OM de Rudi Garcia, un grand coach, à ce Paris ultra-dominateur en France, mais incapable d’élever son niveau de jeu sur la scène européenne. Cette équipe manque de vie, d’âme. Entre 1991 et 1993, on avait atteint deux fois la finale de la Ligue des champions avec un succès, quand les 8e de finale se révèlent depuis deux saisons un seuil infranchissable pour Paris. »

Qu’Olmeta considère que son équipe à Marseille était plus forte puisqu’elle a accompli plus de choses, on peut le comprendre. Il y a même un peu de vrai, tout le monde a souligné un manque de force collective au PSG en Ligue des Champions sur les 2 dernières années. Cependant, par rapport à l’OM d’aujourd’hui, c’est un peu moins défendable.

Paris est bien supérieur en Ligue 1 et les parcours en Europe sont difficiles à comparer. Tout simplement parce que le PSG est tombé face au Real Madrid, pendant que Marseille a éliminé Braga, Leipzig ou Salzbourg. Des adversaires à respecter, mais on peut se demander si les Marseillais ont vraiment dû se surpasser. La vraie grande performance serait de gagner la finale contre l’Atlético Madrid, une équipe a priori plus forte.

 

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