Pourquoi Kvaratkshelia est « le signe que les choses sont en train de changer. »

Kvhicha Kvaratskhelia, 24 ans, ailier du Paris Saint-Germain, fascine depuis son arrivée au club. Dans L’Équipe, Sidney Govou souligne l’unanimité rare dont bénéficie le Géorgien, aussi bien auprès du public que du vestiaire parisien, un phénomène qui interroge sur l’évolution des critères d’admiration dans le football moderne.

Govou « Il est rare que les joueurs de ce profil plaisent autant au grand public qu’au vestiaire »

« Je me sens plus proche de lui que d’un buteur. Il est rare que les joueurs de ce profil plaisent autant au grand public qu’au vestiaire, qui les adore. C’est le signe, peut-être, que les choses sont en train de changer.

Que les autres attaquants du PSG aient des stats, d’ailleurs, lui permet de ne pas être jugé sur ses buts, plutôt sur le côté combatif, que d’autres peuvent avoir, mais qui a beaucoup de valeur quand cela vient d’un joueur de ce profil. En tout cas, je suis admiratif. »

L’analyse de Sidney Govou dans L’Équipe met en lumière un aspect singulier du passage de Kvaratskhelia au Paris Saint-Germain : sa capacité à fédérer aussi bien les supporters que ses coéquipiers, un fait rare pour un joueur de ce profil.

Contrairement à d’autres attaquants du PSG, souvent jugés à l’aune de leurs statistiques, le Géorgien séduit par son engagement, sa générosité défensive et son style de jeu authentique. Govou, qui se reconnaît dans ce type de joueur, estime que la reconnaissance dont bénéficie Kvaratskhelia marque peut-être un tournant dans la perception des attaquants : l’impact collectif et la combativité priment désormais autant que les chiffres.