PSG/Lille – Rothen soutient Campos « il a montré qu’il défend le club, les joueurs, l’entraîneur »

Jérôme Rothen, ancien ailier du Paris Saint-Germain est revenu sur le « show Luis Campos », ce dimanche lors de PSG/Lille, victoire 4-3 des Parisiens comptant pour la 24e journée de Ligue 1 (voir résumé ici). Il a tenu à défendre, dans Rothen S’enflamme, le directeur sportif, rappelant, qu’il s’est montré « passionné et investi ». Il a assuré que Campos était resté dans son rôle en protégeant le club contre un arbitrage qui jugeait en défaveur du PSG. Pour Rothen, Campos a voulu montrer du caractère dans un moment difficile.

Rothen « Campos n’a pas du tout voulu faire l’entraîneur, ce n’est pas l’objet de sa descente au bord du terrain »

 « Campos n’a pas du tout voulu faire l’entraîneur, ce n’est pas l’objet de sa descente au bord du terrain. Quand on a un rôle très important dans un club comme le PSG, il faut être passionné, investi, et montrer par moments du répondant quand quelque chose vous échappe. Je sais pertinemment pourquoi il est descendu spécifiquement lors de ce match contre Lille. L’arbitrage sur ce match n’était pas forcément en faveur des Parisiens…

Rothen « Il n’a pas donné de consignes du tout, il a parlé à l’arbitre »

Luis Campos a cette impression que le PSG n’est pas protégé comme il devrait être protégé. Et c’est l’enchaînement de mauvaises prestations où les arbitres ne sont pas forcément à la hauteur, où les stars du PSG ne sont pas protégées – selon lui – comme elles devraient. Donc il est venu s’en prendre au quatrième arbitre, à l’arbitre de touche aussi, en montrant de la grinta. Il n’a pas donné de consignes du tout, il a parlé à l’arbitre.

Rothen « Chacun était dans sa mission »

C’est son rôle, oui ou non. Il y a des directeurs sportifs qui préfèrent suivre le match en tribunes avec calme. Là il y a une tension au club, il y a un devoir de résultats qui le concerne aussi, il s’est dit que c’était le moment de descendre pour montrer son caractère. Et c’est arrivé plein de fois (ailleurs). Je prends l’exemple de Montpellier par exemple : tous les dirigeants sont sur le banc. Il a montré qu’il défend le club, les joueurs, l’entraîneur… Chacun était dans sa mission. »

On peut comprendre que la descente de Campos au bord du terrain ait interpellé. Mais il ne faut pas non plus en faire toute une histoire et interpréter plus que de raison. Le PSG était au bord du gouffre et comme le dit Rothen, il fallait réagir et mettre toute l’énergie nécessaire. Campos en a à revendre, c’est son caractère et c’est aussi un bon moyen de montrer que tout le monde est concerné par la situation. Galtier a assuré que cela ne l’avait pas gêné et il n’y a peut-être pas besoin d’en dire plus.

Campos est coutumier du fait et c’est vrai que dans cette période compliquée, l’arbitrage n’a pas été absolument irréprochable. Paris devait au moins égaliser et on ne saura jamais si l’apport de Campos au bord de la pelouse a joué ou non. Quoi qu’il en soit, dans cette fin de match, on est passé d’un club amorphe, à un club qui vit, qui a une âme, comme en témoigne l’ambiance absolument fantastique du Parc des Princes en fin de match ou tout le monde a poussé. Il ne fallait probablement pas en faire un sujet.

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