PSG/Nantes, le match qui nous a marqué : les sentiments avant tout

par
NicolasB
le 4 mars 2023 à 13:30

Le Paris Saint-Germain reçoit le FC Nantes (streaming PSG/Nantes sur Canal+) ce samedi au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h) dans le cadre de la 26e journée de Ligue 2022-2023. L’occasion pour nous de lancer une nouvelle rubrique : le match dans notre mémoire. Nous (1 seul rédacteur à chaque fois) essaierons à chaque rencontre de vous parler d’une du passé qui nous reste en tête ou/et dans le cœur. Cette fois, l’occasion est parfaite pour démarrer, c’est Nicolas qui vous raconte son PSG/Nantes.

Un match qui remonte.

Ce n’était pas pensé depuis des mois pour tomber pile sur le bon moment, c’est une coïncidence. PSG/Nantes, c’est l’affiche de mon premier match au Parc des Princes. En retrouvant la date, que je n’avais pas précisément en tête, certains se diront peut-être que je suis « un jeunot ». Moi, je me dis que les années passent vite et que la passion ne diminue jamais malgré un PSG parfois pénible.

Il faut remonter au vendredi 22 novembre 2002 pour ce fameux PSG/Nantes auquel j’ai eu la chance d’être emmené du haut de mes 8 ans, avec d’autres joueurs, par mon club. Un moment magique, malgré la défaite 0-1, puisque c’était ma première fois au Parc des Princes. D’ailleurs, je ne me souviens même pas de la déception à cause du score qui a pourtant bien existé.

La grande découverte.

Mais ce qui me revient d’abord en tête, c’est le premier « woah » en approchant du Parc des Princes. Et surtout le grand « WOAH » en arrivant dans une tribune latérale (je ne sais plus de quel côté). Ce stade n’est pas le plus grand d’Europe, mais qu’il est beau et résonne fort ! Surtout avec les chants qui vibraient encore de Boulogne et Auteuil. A chaque fois que j’y repense, j’en ai des frissons.

Je ne pourrais pas raconter le match en détails, c’est trop loin et j’étais trop petit. Simplement, Ronaldinho m’a fait vibrer, c’était (logiquement je pense) mon idole à ce moment. Il y a eu le but encaissé difficile à digérer, car, dans les nombreuses questions que je me posais durant le trajet (j’étais d’ailleurs silencieux comme rarement cela m’arrive), je n’avais pas envisagé une défaite. Il y a eu le penalty arrêté par Landreau. Je lui ai pardonné plus tard de m’avoir privé de mon 1er but au Parc des Princes.

Les chants et échanges ont forgé l’amour.

Et voilà ce qui me reste du contenu sur le terrain. Je me souviens en revanche avoir manqué quelques morceaux de la rencontre parce que je regardais les deux Virages changer, sauter et se répondre. Qui pouvait ne pas vibrer devant le fameux échange entre Auteuil et Boulogne ? Chose amusante, j’ai vu en recherchant la date qu’il y avait eu des banderoles déployées pour tacler ceux qui sifflaient. Ça ne me dit rien, je n’ai que les chants comme sons qui me restent.

Je continue donc de chérir cette soirée. Je n’y ai pas découvert le PSG, mais le Parc des Princes. Lequel a changé depuis, mais il y a une constante : je m’y sens comme à la maison. C’est lors de ce PSG/Nantes que mon amour pour le PSG s’est scellé pour toujours. Il a participé au fait qu’un jour je me lance dans cette aventure sur Parisfans. Il n’y avait pas mieux pour lancer cette rubrique. Et j’espère, puisque je serai encore dans les tribunes, que cette soirée sera à la hauteur.

PS : Dans un souci d’honnêteté, je me sens obligé de vous dire que la photo de l’article vient du match de Coupe de la Ligue PSG/Nantes (2-3) quelques semaines plus tard, mais je n’en avais pas de disponible pour celui en Ligue 1 et cela représente très bien mon souvenir.

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