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PSG/Nice - Roy souligne que l'allégement du calendrier est plutôt une "bonne nouvelle"
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Autour du PSG

PSG/Nice – Roy souligne que l’allégement du calendrier est plutôt une « bonne nouvelle »

Eric Roy, ancien joueur et désormais consultant, s’est exprimé dans Le Parisien et a rappelé que l’élimination du Paris Saint-Germain, contre Nice (0-0) aux tirs aux buts 5-6, est peut-être une bonne nouvelle. En effet, le quart de finale de la Coupe de France se jouera une semaine avant le choc contre le Real Madrid. Pour Roy, affronter l’Olympique de Marseille si prêt d’une échéance européenne aurait pu être compliqué. Il explique que le nombre d’absents à Paris ne permet pas de blessures supplémentaires. Il finit en évoquant Neymar qui ne sera pas prêt selon lui. Il invite les Parisiens à trouver les ressources ailleurs pour aller chercher un beau résultat contre Madrid.

Roy « S’il s’était qualifié, Paris aurait dû disputer quatre matchs en quinze jours »

« La seule bonne nouvelle de la soirée pour le PSG, c’est l’allègement de son calendrier. S’il s’était qualifié, Paris aurait dû disputer quatre matchs en quinze jours. Vu le nombre d’absents dans les rangs parisiens et l’impossibilité pour Pochettino de faire tourner, ce n’est peut-être pas le moment. L’intensité d’un choc face à l’OM aurait pu faire du bien Ce qui fait progresser une équipe, c’est la répétition des matchs et des performances à haut niveau.

Pour eux, un match de plus serait le bienvenu. Mais, d’un autre côté, l’équipe ne va pas se transformer en quinze jours. Et Neymar n’est pas un surhomme. Après trois mois d’absence, il ne sera pas apte à jouer face au Real. Ou alors pas à plus de 30 % de ses capacités. Les solutions, il va falloir les trouver ailleurs que dans ce match en plus ou en moins. »

Peut-être un plus physiquement, avec une réaction nécessaire de toute façon.

Il y a du sens dans ce que dit Roy. Longtemps, le PSG s’est qualifié en Coupe de France avant d’abandonner ses rêves européens. Désormais, on sent que toute l’énergie est concentrée pour l’Europe. La Ligue des Champions est le Graal pour les dirigeants qataris et la défaire en Coupe de France sera facilement pardonné en cas de gros parcours en Europe. 

Cependant, la qualité de jeu affichée contre Nice pose un vrai problème. Les joueurs n’ont montré aucune envie et ils sont tombés sur un mur niçois parfaitement équilibré à défaut de donner du plaisir. Un match en moins dans le calendrier ? Cela ne peut que faire du bien à un effectif décimé par les blessures et les absences.

Ou pire, on imagine déjà un Marco Verratti, milieu de 29 ans, qui aurait pu se blesser à quelques jours du match contre le Real Madrid. Neymar pourrait revenir, mais pour le match aller, ce sera peut-être trop juste. Quoi qu’il en soit, le PSG réussira par le jeu et en équipe. S’il doit aller en quart de finale, il faudra que les joueurs aillent le chercher. Ils en sont capables, mais attention de ne pas attendre trop de miracles. On ne construit pas une ville en deux semaines. 

Un sursaut d’orgueil est possible, mais cela ne suffira peut-être pas tant la confiance a quitté les rangs parisiens. Pochettino aura un vrai rôle : ordonner et mettre en avant les meilleurs joueurs à chaque poste. Jamais le PSG n’a paru être autant un outsider ces dernières années.

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