PSG – OL vu des tribunes, Douchez s’amuse et un peu de folie en seconde mi-temps

Hier soir, le Paris Saint-Germain s’est imposé 3-0 face à l’Olympique Lyonnais en 8e de finale de Coupe de France. Comme tous les matchs au Parc des Princes, nous y étions et décrivons comment nous avons vécu cette rencontre depuis les tribunes.

Comme souvent, il n’y a pas grand monde à 1H du coup d’envoi dans le Parc des Princes. Toutefois, les gradins se remplissent un petit plus tôt que d’habitude et quelques chants sont lancés pendant l’échauffement. Ce n’est pas la plus grande soirée de l’histoire du Parc, mais on sent que ce match passionne un peu plus que la réception de Lorient la semaine dernière.

D’ailleurs, l’une des raisons de cet intérêt est vite dévoilée et sera répétée plusieurs fois pendant le match: Les supporters ont des pensées particulières pour Jean-Michel Aulas, le président de l’OL.

Douchez s’amuse

Sinon, l’échauffement est assez normal jusqu’à ses dernières minutes, quand Douchez va dans le but pendant que Sirigu termine de se préparer. Le portier de 35 ans a clairement envie de s’amuser et essaye d’arrêter les frappes de ses coéquipiers en rigolant et surtout sans prolonger. On peut noter un arrêt de la tête et un autre de l’épaule face à David Luiz, par contre il n’a pas osé utiliser ces parties du corps sur une frappe surpuissante d’Ibrahimovic qui finit au fond des filets.

Après cet amusement, alors que les derniers joueurs se dirigent vers le vestiaire, la tribune Boulogne réclament un ballon à Douchez, qui a pour habitude d’en envoyer, notamment les jours de célébrations. Et c’est avec le sourire et sous les applaudissements qu’il dégage son dernier ballon du jour dans les gradins.

Place à la composition des équipes, avec des noms lyonnais plutôt inaudibles sous les sifflets et des numéros particuliers à cause des règles de la FFF. Aurier est numéro 6, Rabiot 11, par exemple.

Première mi-temps compliquée

Le match démarre dans une plutôt bonne ambiance, les supporters veulent une victoire face à l’OL, et peut-être même encore plus contre Aulas, qui a le droit à son chant plusieurs fois dans le match, et notamment après décisions arbitrales douteuses, ce qui n’est pas un hasard.

Toutefois, les chants sont assez vite étouffés par un début de match très poussif durant lequel les Parisiens n’ont pas le ballon. Aurier est le premier acclamé, pour un tacle glissé plein d’autorité. Ensuite, c’est Lucas qui sonne le réveil, de son équipe et du stade, grâce à ses dribbles et aux fautes obtenues. Sirigu aussi peut entendre son nom être scandé, après un superbe arrêt sur une frappe enroulée de Cornet.

Sinon, la première mi-temps se déroule avec quelques chants, quelques exclamations de déceptions, notamment sur des pertes de balle de Rabiot ou le tir non-cadré de Cavani.

Les joueurs rentrent aux vestiaires sans sifflet ni vraiment d’applaudissement, le Parc attend de voir ce qu’il se passera en seconde mi-temps. Et il n’a pas été déçu après 15 longues minutes d’attente (en Coupe de France, il n’y a aucune activité pendant la pause).

Du mieux, un peu de folie et une fin un peu trop vide

Pour les 45 dernières minutes, les chants se relancent un peu et le PSG prend le contrôle du match, sans être forcément très dangereux.

C’est à partir de la 63e minute, et ce pendant 20 minutes, que le match s’emballe et les tribunes suivent. 63e minute, Lucas élimine Jallet sur le côté gauche, déjà le Parc laisse entendre sa satisfaction, et centre de l’extérieur pour Ibrahimovic, qui termine de la poitrine. De quoi soulager le Parc qui scande avec plaisir le nom du Suédois. Michel Montana, le speaker du Parc des Princes, appuie un peu en lançant un « Ici c’est.. » et les supporters répondent bruyamment « Paris » avant d’encore faire passer un message à Aulas.

Commence alors des minutes de folies pendant lesquelles on peut noter un second but d’Ibrahimovic, cette fois servi par Aurier (décalé par Lucas), un retourné du Suédois pour faire une passe dans l’élan du Brésilien, dont le centre est un tout petit peu trop long pour Cavani. Le Parc réagit alors à tous les gestes des Parisiens, qui font très mal à un OL désespéré. L’entrée de Valbuena est bien sûr accompagnée de chants et sifflets, comme plusieurs de ses touches de balles.

Mais cet élan de folie ne dure que trop peu de temps malheureusement. En effet, il se termine un peu lors de la sortie de Zlatan à la 70e minute, pour laquelle de nombreux supporters se lèvent et l’acclament. Il a un peu déçu en première mi-temps, mais ses 10 dernières minutes méritent d’être bien applaudies.

Rabiot vient bien ajouté un 3e but au tableau d’affiche à la 75e minute, mais le Parc exulte moins fort, peut-être parce que la qualification semble acquise. Aussi parce que le hors-jeu apparaît comme évident.

Les 10 dernières minutes se déroulent tranquillement. Les joueurs gèrent leur avance et les supporters ne chantent plus beaucoup, alors qu’on s’attendrait à un moment festif. Un « Merci Paris » est lancé, mais tout le monde ne le reprend pas. Certains, entre la 85e et la 90e minute, étant déjà trop occupés à partir. On peut aussi noter une petite acclamation pour Thiago Silva, le capitaine parisien encore impressionnant hier soir.

Finalement, comme trop souvent, la qualification est « fêtée » dans un Parc satisfait mais qui ne chante pas spécialement.

C’était mieux que certains match de Ligue 1 vus récemment, mais o attend beaucoup mieux en Ligue des Champion la semaine prochaine face à Chelsea.

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