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Auteur d'un excellent début de saison, Thilo Kehrer, défenseur du Paris Saint-Germain âgé de 25 ans, retrouve une place importante dans l'effectif. Auprès du journal Le Parisien, Jean-Charles Sabattier, spécialiste du football allemand sur BeIN Sports est revenu sur les progrès et l'évolution du défenseur depuis ses à Schalke 04. «Parce qu’il ne fait pas de bruit, certains en France ont peut-être l’image d’un mec lisse. Mais c’est tout l’inverse. Avec ceux de la génération dorée 1995-1996, les Kimmich, Sané, Goretzka et consorts, ils se ressemblent dans leur capacité à relativiser leur métier. Ils évoluent au milieu des stars mais sont loin du bling-bling.» Sabattier «C’est un joueur polyvalent, avec un état d’esprit irréprochable» «Lui part du principe qu’il faut rester éveillé intellectuellement, il a cette volonté de comprendre pour ne pas se faire avoir. Le PSG ne s’est pas trompé en allant le chercher. C’est un joueur polyvalent, avec un état d’esprit irréprochable. Ce n’est pas un hasard s’il a tapé dans l’œil d’Hansi Flick. Il fait partie de la liste prioritaire de ceux qui iront à la Coupe du monde au Qatar.» S'il a connu quelques difficultés et passages à vide, Kehrer a tout de même affiché une mentalité irréprochable. Ce dernier a toujours énormément travaillé pour progresser et gagner du temps de jeu. Tous les joueurs n'ont pas la même progression, il est normal que certains connaissent plus de difficulté que d'autres notamment à un poste où il faut énormément d'expérience. Mais petit à petit, la progression du jeune allemand se montre de plus en plus intéressante. Évidemment, c'est une tendance qu'il faut confirmer, mais au vu de sa détermination, il n'y a aucune raison que la tendance change. Il s'agit d'un joueur bourré de talents qui a eu un peu de mal à passer le cap du très haut niveau. Mais actuellement, il semble aussi énormément apprendre au côté de Sergio Ramos, défenseur âgé de 35 ans, et cela peut lui apporter ce qui lui manquait pour s'imposer dans cet effectif.  

Autour du PSG

PSG/Reims (4-0) – Les tops et flops parisiens : Sergio Ramos, Marquinhos et Verratti, les tauliers !

Ce dimanche, le Paris Saint-Germain s’est imposé 4-0 contre Reims lors de la 22e journée de Ligue 1 (voir résumé de PSG/Reims ici). Les Parisiens ont livré un match poussif sans vraiment trembler. Le travail a été fait, un nouveau clean sheet et quatre buts inscrits, à défaut d’être vraiment bons, les joueurs ont rassuré dans leur capacité à gérer un match. Voici nos tops et flops de ce match.

Tops –

Marco Verratti.

Le petit hibou est grand, il possède de telles qualités, il a toujours un temps d’avance et ce dimanche, il s’est même beaucoup projeté, a marqué un but et sur « son second », peut-être qu’il lui sera attribué, il a eu le mérite de tirer au but. La chance fait partie des grands champions. Si Verratti arrive à devenir régulier dans l’exercice, il aidera grandement son équipe. 

De plus, cela ne l’a pas empêché de faire le jeu, il peut très bien allier construction et finition, c’est là où il peut progresser. Il n’a pas touché plus de ballons que Paredes, pourtant l’Italien a rayonné davantage, comme souvent. Il possède le tempo et la capacité à faire des différences dans la construction du jeu et si son jeu devant sa propre surface est primordial, il demeure un grand danger quand il est devant la surface adverse, face au jeu.

La charnière Marquinhos/Sergio Ramos.

On l’attendait, elle a tardé à venir, mais la paire Marquinhos/Ramos a été à la hauteur des attentes. Les deux apportent de la sécurité, ils alternent leurs phases de pressing et les couvertures. Paris n’a jamais paru aussi serein cette saison, alors même qu’ils n’ont pas livré une grande prestation. 

Ramos a même marqué son premier but, plein de rage et s’est montré intraitable. Marquinhos a été égal à lui-même, livrant un match solide. Paris aligne son deuxième match de suite sans prendre de buts, ce n’est pas arrivé souvent ces derniers temps. Le capitaine y est pour beaucoup et son nouveau binôme aussi.

Le retour de Messi.

Cela faisait plus d’un mois que l’on ne l’avait pas vu, il est rentré pour la dernière demi-heure et a réalisé de bons mouvements. Il lui manque encore un peu de rythme pour pousser au bout ses actions, mais sa mobilité balle au pied. Il apporte de la percussion, ce qui n’est pas un mal dans ce PSG parfois ennuyeux. On espère le voir monter en puissance afin d’arriver au top de sa condition pour la Ligue des Champions. Il a pu retoucher le ballon en compétition, c’est déjà une bonne nouvelle.

Un visage plus conforme aux attentes.

Le PSG n’a certainement pas livré un match rassurant dans tous les domaines, mais s’il y en a une qui sort du lot, c’est cette capacité de gestion et surtout de gagner facilement tout en jouant un match à un rythme modéré. On voyait cela par le passé, pas flamboyant, mais les résultats étaient là, les buts étaient marqués. 

Là, Paris a fait ce qu’il fallait, d’autant que les dernières semaines, le club de la capitale avait plus de mal à garder sa cage inviolée, mais aussi à transmettre cette impression de supériorité. Pour le jeu et l’intensité, on repassera, mais pour un PSG qui gagne sans trembler, force est de constater que les choses évoluent dans le bon sens.

Flops –

Un match pas toujours emballant.

Dans le jeu, ce n’est toujours pas ca, il y a des manques dans l’intensité, mais aussi dans les idées générales du jeu. On peut aussi reprocher l’entente compliquée entre les joueurs offensifs qui peinent à jouer ensemble. Le milieu de terrain n’a pas été extraordinaire et n’a pas dégagé une maîtrise collective même si ce dimanche les Rouge et Bleu ont été au-dessus de leurs adversaires. 

Les latéraux ont alterné le chaud et le froid et il apparaît difficile de jouer un match avec deux joueurs comme Danilo Pereira et Leandro Paredes, tous deux assez bas sur le terrain. De plus, ils ne font pas toujours avancer le jeu, même si Danilo a eu le mérite de se projeter et de marquer, il a manqué un milieu box to box plus haut. Malgré tout, les choses avancent petit à petit.

Mauro Icardi/Angel Di Maria et Kylian Mbappé.

Mbappé a fait une passe décisive, mais elle est arrivée après de nombreux mauvais choix assez individuels. Le numéro 7 du PSG a eu du mal à jouer avec ses partenaires de l’attaque, il a voulu être le héros en libérant les siens, mais il s’est un peu caricaturé par moments. Alors même qu’il reste l’arme la plus dangereuse de ce PSG là. Icardi n’a pas souvent été servi et quand cela a été le cas, il ne s’est pas illustré avec son adresse habituelle. 

Quant à Di Maria, il monte un peu en puissance, mais n’a pas le rendement attendu. Paris a marqué 4 buts, aucun par l’un de ses trois-là, c’est à la fois rassurant, par rapport à la Mbappé dépendance, mais compliqué sur le papier, car Verratti ne marquera pas toujours deux buts dans le match.

 

 

 

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