PSG/Bordeaux – Ménès « sur le plan tactique, c’était joyeusement n’importe quoi »

Hier après-midi, le Paris Saint-Germain s’est largement imposé face au Girondins de Bordeaux au Parc des Princes. Mais le 6-2 n’a pas pleinement convaincu le journaliste Pierre Ménès. Ce dernier a évoqué cette rencontre sur son blog :

« Franchement, sur le plan tactique, c’était joyeusement n’importe quoi. Tout le monde était devant, il n’y avait pas de repli défensif et il a vraiment fallu une équipe de Bordeaux plus que conciliante en face pour creuser un tel écart. Les Parisiens ont réalisé un énorme début de match en inscrivant trois buts en vingt minutes. (…)

Evidemment, ça a mis l’équipe dans de très bonnes dispositions et les individualités ont donc fait la différence. Neymar a inscrit deux buts et signé une passe décisive, Mbappé a marqué et délivré une passe décisive pour Draxler qui lui a rendu la pareille en seconde période. L’Allemand a vraiment joué au milieu et a réalisé son meilleur match depuis le début de la saison. C’est une nouvelle vraie option pour Emery au milieu de terrain. »

Le PSG n’a pas été à fond pendant tout le match et cela peut se comprendre.

Le PSG n’était peut-être pas au top de l’organisation tactique défensivement. On avait un vu un bloc plus sérieux quelques jours auparavant contre le Bayern Munich en Ligue des Champions. Mais, avec tout le respect que l’on doit à Bordeaux, il n’y avait pas le même besoin hier. Et avec la fatigue du match européen, difficile de faire les efforts avec autant de sérieux. Surtout quand le score est rapidement de 3-0. On a vu d’ailleurs un surplus d’effort après la réduction du score afin d’arriver à 5-1.

Là, les Parisiens se sont relâchés. C’est compréhensible, surtout que certains pouvaient penser aux qualifications pour la Coupe du Monde la semaine prochaine. C’est peut-être pour cela que Cavani est sorti plutôt tôt d’ailleurs.

Offensivement, le PSG a été plutôt intéressant avec beaucoup de mouvements et de combinaisons (jusqu’au 5-1, encore une fois). Difficile de parler de « n’importe quoi » face à une telle démonstration.

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