Revue de presse : Galtier, PSG/OM, Al-Khelaïfi, équipe probable

par
Arthur
le 15 octobre 2022 à 11:53

Dans cette revue de presse, retour sur le PSG/OM qui aura lieu demain soir, avec les déclarations des Marseillais. On revient aussi sur le coup de gueule de Galtier en conférence de presse, largement interprété par L’Équipe. Un point est fait aussi avec Nasser Al-Khelaïfi qui a vécu des jours compliqués avec toutes les révélations. Enfin, le biographe de Lionel Messi a parlé, notamment de l’avenir de La Pulga.

C’est toujours pareil avec L’Équipe, ils créent les sujets et manipulent les mots dits par les uns et les autres. Galtier a poussé un coup de gueule, car il veut parler football, rien de plus. Il se protège des évènements extra-sportifs parce qu’il sait qu’il ne peut pas gérer cela, ce n’est pas son rôle. Il est là pour protéger le club et surtout son équipe, mais aussi de recentrer le débat sur le jeu, les difficultés, les besoins, la tactique.

Évidemment, il trouve à Paris des conférences de presse avec plus d’histoires extra-sportives, mais il s’en doutait surement. Dans les autres clubs, c’est moindre, mais tout de même, les médias sont friands de toutes les petites histoires annexes. Finalement, cela permet d’en faire des récits.

Difficile de savoir ce que Galtier va faire. Il a une équipe amoindrie avec des absences, notamment deux défenseurs centraux titulaires. Mais Galtier sait aussi que le message envoyé par un changement de système, ne serait peut-être pas le bon. Il a encore de quoi maintenir sa défense à 3. Est-ce qu’il faut changer alors qu’une équipe concurrente va débarquer au Parc des Princes, dans ce qui reste l’un des matchs les plus importants de la saison ?

Difficile pour le président du PSG. Comme dans tout impact, il doit d’abord encaisser. Ce qui se dit, ce qui se raconte, n’est clairement pas à l’avantage du président du PSG qui se serait bien passé de pareille presse. Il va falloir qu’il trouve son angle d’attaque et qu’il explique les agissements du club. On peut comprendre que la semaine a été difficile. Mais il n’est pas non plus victime dans l’histoire. Il est le président du PSG, il est l’homme de toutes les histoires quoiqu’il arrive, il a cette responsabilité qui découle de son statut.

L’OM vient de gagner deux matchs de Ligue des Champions (avec des circonstances favorables) et cela donne confiance. Les Marseillais n’étaient pas arrivés depuis longtemps avec un tel statut au Parc des Princes, ils peuvent y croire. Mais ils ont aussi des craintes, avant d’affronter le PSG, il ne faut jamais trop s’enflammer. Intrinsèquement, le PSG est capable de faire tourner cette équipe sur le terrain.

Tudor le sait et l’a joué tranquille en conférence de presse. Il ne sert à rien de piquer une équipe avec un tel potentiel. D’ailleurs, Pau Lopez, gardien olympien ne veut pas s’enflammer non plus, il sait que ce sera un match compliqué contre la meilleure équipe de France. L’idée n’est pas de venir en victime ou en favori, mais bien de venir avec le maximum de confiance et espérer que le PSG de dimanche soir, sera le PSG des dernières semaines, un PSG malade.

Pas vraiment de surprises dans les deux équipes et compte tenu des absences. L’opposition sera belle, le match sera certainement un match clef de la saison pour les deux équipes. Le PSG peut prendre 6 points d’avance et s’envoler, Marseille peut recoller. Les enjeux sont grands.

Il fallait recentrer l’équipe autour du match, loin des déclarations extra-sportives. C’est chose faite. L’accent est mis sur la victoire attendue contre l’éternel rival. On ne rigole pas avec un Classique. C’est trop important. On espère retrouver le grand PSG, cette équipe capable de marquer à n’importe quel moment. Mais la dernière fois qu’on l’a vu, c’était en août, une éternité.

C’est une bonne nouvelle si cela se confirme. Messi est comme le bon vin, il s’améliore et s’affine avec le temps. Alors oui, il ne fera pas les mêmes choses que dans ses grandes années, mais il est devenu par la force des choses un numéro 10, relayeur, créateur, passeur et playmaker. Il joue plus bas, mais performe et fait jouer les autres.

Jamais sur un rythme fou, il distribue et régale. Parfois, il accélère et quand il est en position de frappe, on sent que tout peut se passer. On verra après la Coupe du Monde, il devrait normalement prendre sa décision peu de temps après.

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