Salomon « avec ce boycott qui n’en n’est pas un, il n’y a pas d’unité dans cette équipe »

Hier, juste avant le match entre le Paris Saint-Germain et l’OGC Nice (2-2, 17e journée), les médias ont fait savoir que les Parisiens ne répondraient pas aux questions des journalistes après la rencontre. Un boycott qui aurait été décidé peu importe le résultat pour protester contre les critiques à répétition à l’encontre du club de la capitale. Seulement, Thiago Motta (milieu de 34 ans), Lucas Moura (ailier de 24 ans), Marquinhos (défenseur de 22 ans), Patrick Kluivert (Directeur du football) et Nasser Al-Khelaïfi (président) se sont exprimés en plus de l’habituel Unai Emery (entraîneur). Ce qui a fait réagir le journaliste Bruno Salomon sur France Bleu.

« Le boycott, ça claque ! C’est puissant, ça montre les muscles. Hier soir – pour montrer que cette équipe du PSG n’est pas d’une grande sérénité – on nous annoncé que les joueurs boycotteraient la presse. Ambiance… A la fin du match, j’ai pris tout mon temps pour descendre en zone presse puisque pour moi les joueurs n’allaient pas se présenter. Et bien non, deux sont venus : Marquinhos et Thiago Motta.

Situation lunaire avec deux joueurs qui expliquent qu’il n’y a pas de souci avec la presse tant que la critique est sportive. Comprenez, certaines informations de Football Leaks et de quotidiens font mal. Ce qui m’inquiète dans tout ça, avec ce boycott qui n’en n’est pas un, c’est qu’il n’y a pas d’unité dans cette équipe. Quitte à faire une bêtise comme le boycott, tout le monde la suit et basta ! Et bien non… la confusion est totale, et cela diffuse des ondes négatives ».

Si certains ont décidé de faire un boycott et que d’autres ne le respecte pas, il y a en effet un manque de cohésion. Toutefois, ce sont les médias qui ont annoncé un boycott. Personne au PSG n’a évoqué l’idée (publiquement en tout cas). Alors les Parisiens n’avaient peut-être pas spécialement envie de parler hier, à cause de la période difficile, du manque de réussite et des critiques. Mais certains se sont présentés pour répondre aux journalistes.

On peut raisonnablement penser qu’un boycott n’avait pas été décidé. Ou alors, si on veut croire absolument les médias, qu’il a finalement été annulé après discussion. Cela semble au moins autant possible que de voir des dirigeants et joueurs casser un boycott qui serait décidé dans le groupe. Il semble tout de même que cette fois le vrai problème n’existe que du côté des médias. Ce ne serait pas la première fois.

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