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Salomon : Pour que le PSG soit respecté il doit "ne pas jouer comme des poussins contre un ogre"

Autour du PSG

Salomon « J’aimerais rappeler aux détracteurs d’Emery qu’Ancelotti avait tâtonné 6 mois »

Le journaliste Bruno Salomon constate au micro de la radio France Bleu que la défaite du Paris Saint-Germain face à Monaco (3-1, 3e journée de Ligue 1), a laissé le champ libre aux « amis » de Laurent Blanc, entraîné remplacé cet été par Unai Emery, et des détracteurs qui attendaient leur tour.

Depuis le début de la saison, le club parisien n’avait pas eu d’accrocs. Le nouveau coach, Unai Emery était déjà vu par certain comme l’un des meilleurs entraîneurs de l’histoire du club. Dans l’ombre, les amis de l’ancien entraîneur du PSG et les détracteurs qui n’avaient pas compris, ou n’ont pas voulu comprendre, le limogeage du Cévenol, aiguisaient leurs couteaux pour tomber sur l’Espagnol au premier faux pas. Avec la déroute face à l’AS Monaco, les Rouges et Bleus ont ouvert la porte des critiques. Le journaliste sur France Bleu, trouve cela injuste.

« Avec certains confrères, Unai Emery est déjà sur le banc des accusés après le dérapage de Monaco! Pas un jour sans que les amis de Laurent Blanc ne sortent les fourches pour piquer le technicien espagnol. Palme du mauvais gout à l’ancien de la maison PSG, Paul Le Guen. Un bon gros corporatisme qui n’a plus lieu d’exister.

 J’aimerais rappeler aux détracteurs d’Emery qu’Ancelotti avait tâtonné 6 mois, qu’il était venu avec son sapin de Noël avant de le ranger au placard et de s’adapter à l’équipe. Emery s’est lancé dans un travail d’orfèvre sur les détails, et cela demande je pense d’avoir son effectif au complet avec tout le monde au même niveau de préparation, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent. »

Il est vrai que pour ceux qui ont suivi le match sur Canal+, que les commentaires de l’ancien joueur et entraîneur du club, Paul Le Guen, ont été insupportables. Le consultant a laissé son métier de côté, afin d’étaler une vengeance qu’on aurait presque pu prendre pour personnel.

Il est vrai qu’en 2009, il était rentré en conflit avec les dirigeants parisiens du moment, notamment pour sa gestion du groupe, et n’avait pas été renouvelé dans ses fonctions. Mais l’entraîneur qui peine à se relancer depuis son départ de la modeste sélection d’Oman ne doit pas confondre corporatisme et commentaire télévisuel. Et être consultant n’est pas non plus l’occasion de défendre un « ami » avec des piques à peine subtiles envoyées durant la rencontre au nouveau coach. Et dans les jours suivants la rencontre, nous avons pu voir de nombreux commentaires pour faire l’éloge de Blanc et la critique sévère d’Emery. Peu importe si cela était juste ou non, il s’agissait de défendre l’ancien entraîneur du club.

Espérons que l’effectif du club parisien et Unai Emery donneront des très belles réponses sur le terrain ce vendredi contre Saint-Etienne en Ligue 1 puis mardi en Ligue des Champions face à Arsenal. Cela forceraient certains « spécialistes » à changer un peu leurs propos, ce qu’on est un peu curieux de voir. Même si ce n’est pas le plus important bien sûr. Et de toute façon, il faut laisser du temps pour juger le coach espagnol et son travail accompli dans la capitale. S’ils remportent deux succès éclatants de suite au Parc des Princes, il sera encore bien trop tôt pour faire de lui le futur vainqueur de la Ligue des Champions.

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