Salomon "Je me doutais que la LFP allait taper un peu à l’aveugle...J'invite Aulas à faire le ménage chez lui"

Autour du PSG

Salomon « Mise à part Thomas Meunier, les autres latéraux ne sont absolument pas au niveau »

par
Quentin Nougué
le 21 février 2017 à 12:50

On pensait la question résolue en début de saison. Serge Aurier à droite, Layvin Kurzawa à gauche, et voilà le Paris Saint-Germain doté de l’une des meilleures défenses d’Europe avec le charnière Marquinhos-Thiago Silva. Six mois après le coup d’envoi de l’exercice 2016/2017, le débat est beaucoup plus ouvert. Plus ouvert que jamais, même.

A ce propos, le journaliste de France Bleu, Bruno Salomon, estime que trois des quatre défenseurs latéraux du club de la capitale n’affichent pas un niveau satisfaisant. Seul Thomas Meunier, arrivé l’été dernier en provenance de Bruges, trouve grâce à ses yeux. Le concurrent immédiat du Belge, Serge Aurier est désormais sur une pente ascendante et n’arrive plus à retrouver les capacités physiques exceptionnelles qui étaient les siennes autrefois.

« Couloir droit, couloir gauche, mis à part Thomas Meunier, qui vole au dessus de la terre, les autres latéraux sont dans le dur. Ils sont bel et bien les maillons faibles même si Layvin, Sherrer et Serge sont sur le papier de bon joueurs. Mais en ce moment, ils ne sont absolument pas au niveau. »

3 latéraux sur 4 sont sources de doutes à Paris.

A gauche de la défense, le constat est encore plus problématique. En effet, le Brésilien Maxwell subit le poids de l’âge et n’a désormais plus les jambes pour multiplier les appels dans son couloir face à une défense regroupée par exemple. Quant à son coéquipier Layvin Kurzawa, il oscille entre les très bon et le passable. Brillant face au FC Barcelone, tant d’un point de vue défensif qu’offensif, il affiche un niveau moyen en championnat.

Si désormais un certain nombre de problèmes sont réglés au PSG, d’autres continuent à demeurer problématiques. Les défenseurs latéraux sont sources d’inquiétudes pour l’entraîneur Unai Emery, d’autant que celui-ci insiste pour qu’ils participent activement durant les phases offensives. S’il n’y a jamais eu de désastre immédiat en défense, il faudrait éviter qu’une telle situation se produise en Ligue des Champions par exemple.

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