Schneider est « choqué » par les propos d’Hoeness sur le PSG « son argumentaire est malsain »

par
Arthur
le 15 novembre 2021 à 06:00

Grégory Schneider, journaliste, est revenu sur la chaîne l’Équipe, sur les propos très critiques d’Uli Hoeness, dirigeant du Bayern Munich, contre le Paris Saint-Germain. Le journaliste a tenu à rappeler que le Bayern Munich était le mastodonte de son championnat, n’hésitant pas à dilapider les autres équipes qui sont loin de la puissance financière du club bavarois. Schneider invite donc le dirigeant bavarois à la décence et lui demande de regarder ce que fait son club avant de se laisser aller à des déclarations de ce type.

« Je suis choqué sur les bords par les propos Uli Hoeness. Son argumentaire est fragile et malsain. Déjà j’aimerais qu’on demande aux présidents de Mayence ou de Bielefeld ce qu’ils pensent des déclarations d’Hoeness. Parce que si Hoeness se sent un nain à côté de la puissance financière du PSG, je peux vous garantir que les autres clubs allemands se sentent des nains à côté du Bayern Munich.

Schneider « Le PSG a appris avant d’entrer dans le dernier carré de la Ligue des Champions. »

Ce club qui a toujours considéré la Bundesliga comme un réservoir où il pouvait piocher les meilleurs joueurs. Donc c’est injuste, on est toujours le petit de quelqu’un. Par ailleurs, l’argent ne suffit pas tout le temps et il le sait très bien ! Le PSG a appris avant d’entrer dans le dernier carré de la Ligue des Champions.

On n’avait plus l’habitude de voir les journalistes défendre le PSG, c’est d’autant plus appréciable que les déclarations d’Uli Hoeness frôlent l’indécence, comme toujours. On connaît le personnage, mais à chaque sortie, il nous permet de ne pas oublier. Ce qui est incroyable, comme le rappelle Schneider, c’est que le Bayern est un rouleau compresseur économique, qui écrase la Bundesliga et toutes les autres équipes. Il a du mal à ne plus être dominant dans le secteur financier et cela se voit, mais on l’entend moins quand il est lui-même dominant au détriment de nombreux autres clubs, notamment en Europe.

L’émergence des « nouveaux riches » ne passe pas chez les dinosaures du football et c’est avec plein de mauvaise foi qu’Uli Hoeness a fait ses déclarations. De plus, comme le dit Schneider, l’argent ne résout pas tout et on peut se demander si le dirigeant bavarois n’agite pas le drapeau de peur de perdre son statut de dominant dans le football. Qu’il se rassure, le Bayern se porte bien, sur le terrain et financièrement.

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