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Le clan Nasser Al-Khelaïfi réagit après la perquisition à son domicile
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Al-Khelaïfi tacle violement les clubs endettés, « un désastre » et veut « protéger le foot »

Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, s’est exprimé lors d’une conférence sur le football (Football Talks) et s’en est pris aux clubs qui vivent sur leur dette. Il a tenu à défendre le modèle parisien en assurant ne rien cacher, notamment que la Covid a eu un impact fort sur les finances. Pour lui, les dettes peuvent mettre en péril le football.

Al-Khelaïfi « Nous avons perdu de l’argent durant le Covid, mais nous n’avons rien à cacher »

« Certains clubs ont une dette de 1,8 milliard d’euros, ce n’est pas sain. Grâce à Dieu, ce que nous faisons c’est d’avoir zéro dette. Bien sûr, nous avons perdu de l’argent durant le Covid mais nous n’avons rien à cacher. D’autres clubs ont de grosses dettes. Et c’est le risque, le danger pour le football.

Al-Khelaïfi « C’est le danger pour le football auquel je crois »

Certains sont restés présidents pendant de nombreuses années et sont partis en laissant des dettes à leurs successeurs. Et c’est ce qu’il s’est passé pour des années et des années. C’est le danger pour le football auquel je crois. On doit y faire attention et s’en inquiéter car c’est un grand danger qui peut détruire le foot. On a besoin des règles pour protéger les clubs, pour protéger le foot en Europe du désastre de ces dettes dans ces clubs. »

On attendait sa prise de parole après les attaques incessantes qui sont faites sur le PSG. Évidemment, le PSG n’a pas un modèle idéal. Le club appartient à un état et cela fait grincer des dents. Mais le fair-play financier et censé réguler cela. Le club a de sacrés moyens et peut se sortir de situations financières compliquées. Mais le club est sous le coup d’amendes, de sanctions depuis son arrivée.

Ils tentent un équilibre et même comme cela, ils sont attaqués. Ils ont dû compenser financièrement les pertes du Covid, ce qui a encore fait grincer les dents. Mais dans le football, ce qui est nouveau fait peur aux anciens clubs bien ancrés. Mais personne ne parle vraiment des dettes dans le football. Comment cela peut marcher ? En quoi est-ce différent de se faire prêter de l’argent ou d’investir avec ses propres fonds ?

Il y a une difficulté dans le football à accepter que quelqu’un vienne bousculer l’ordre établi avec des règles différentes. En attendant, le PSG paye ses erreurs avec le fair-play financier et les autres clubs, comme le FC Barcelone, font ce qu’ils veulent ou presque malgré une dette dépassant largement les 1 milliard d’euros. De plus, les clubs « jeunes » doivent investir pour se mettre à niveau. Les anciens clubs l’ont fait avant et veulent aujourd’hui que les nouveaux clubs ne le fassent pas. Il y a une volonté de figer le système selon des règles parfois injuste.

C’est bien beau de passer son temps à critiquer le modèle économique du Paris Saint-Germain, il ne faut pas oublier de renflouer les caisses.

Là où la DNCG interdit strictement la moindre dette pour les clubs professionnels français, le Barça peut non seulement se permettre un déficit monstrueux estimé à plus d’un milliard d’euros, mais également de piocher dans ses revenus à court et moyen termes.

Le club culé continue ainsi la vente de ses actifs, et vient tout juste d’activer son quatrième levier économique en cédant 24,5% des parts de Barça Studios à la société Orpheus Media, détenue par Jaume Roures.

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