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Féminines – Prêcheur s’exprime « Quand on intègre un club comme le PSG, c’est avec des ambitions »

C’est la première fois que Gérard Prêcheur s’exprime à la presse française depuis son arrivée à Paris, alors que l’entraîneur quittait son poste en 2017, depuis Lyon. Après un bref passage en Chine, au club de Jiangsu Suning lors de la saison 2018/19, ce n’est qu’en août 2022 que le double vainqueur de la Women Champion’s League (2016 et 2017 avec Lyon) trouve un projet ambitieux dans l’Hexagone et s’engage au Paris Saint-Germain jusqu’en 2023 – avec une année de prolongation supplémentaire en option. La section féminine a débuté les entraînements de pré-saison, en commençant à Bougival (Yvelines), là où Gérard Prêcheur a retrouvé la presse. Sans surprise, les journalistes lui ont évoqué la situation particulière au sein du vestiaire depuis la saison dernière, la nouvelle direction sportive, le retard dans le recrutement et le dossier Hamraoui. Propos rapportés par France Bleu.

Prêcheur « c’est très excitant, très intéressant. »

« Est-ce qu’on peut dire non à une proposition du PSG ? » La réponse est non et en plus, j’avais envie de dire oui. Donc tous les feux étaient au vert pour effectivement répondre favorablement à un club aussi prestigieux que celui du Paris Saint-Germain. »

Pressé à l’idée d’entamer une nouvelle saison de D1 Arkema, sa quatrième personnellement, Gérard Prêcheur a conscience que le groupe a connu un moment agité l’année dernière. Son arrivée en début de saison et le mercato fourni du PSG (surtout du côté des départs pour l’instant) lui fait envisager de faire recommencer le projet à zéro. Aucune hésitation dans son choix de s’engager avec Paris.

 » J’ai ressenti effectivement que le club et surtout l’équipe devaient vivre une année difficile. Cela ne les a pas empêchés non plus de performer à certains moments de la saison. Et puis, cela rend aussi le challenge encore un peu plus excitant. De pouvoir se dire qu’il y a quelque chose à reconstruire, cette notion de repartir sur un nouveau défi, de repartir à zéro en quelque sorte, c’est très excitant, très intéressant. »

En une heure d’intervalle, hier, le Paris Saint-Germain a annoncé modifier l’organigramme de la section féminine en se séparant de Ulrich Ramé, alors manager général, pour nommer Angelo Castellazzi au poste de directeur sportif. Sabrina Delannoy, alors directrice adjointe de la Fondation du Paris Saint-Germain depuis 2017, reprend le même poste pour le PSG Féminines. Gérard Prêcheur annonce les objectifs évoqués avec la nouvelle direction sportive, alors que Paris n’a soulevé qu’un trophée les deux dernières saisons (Coupe de France, en 2022).

« Quand on intègre un club comme le PSG, c’est avec des ambitions. Vous venez de le préciser, deux années avec un titre, c’est bien, cela veut dire que le PSG est sur une voie positive, avec une évolution croissante. C’est parfait. Cela correspond bien à mon état d’esprit, de compétiteur, qui aime la compétition, qui aime gagner. Les ambitions, on les a. On va attendre encore un petit peu de voir l’évolution concernant l’effectif. »

Prêcheur « La situation est comme elle est au PSG. On s’y adapte. »

Arrivé depuis peu, l’entraîneur de 62 ans a conscience du retard du Paris Saint-Germain sur le marché des transferts, mais a entièrement confiance en ses dirigeants.

« Dans la majorité des clubs concurrents, l’effectif est arrêté. Nous, il est encore en construction, en évolution. Donc c’est peut-être un peu plus difficile de recruter des joueuses fin juillet début août qu’au printemps ou en juin. La situation est comme elle est au PSG. On s’y adapte sans la moindre difficulté. C’est le propre d’un entraîneur de s’adapter. Et je réitère toute la confiance que j’ai en la direction sportive pour qu’on puisse effectivement avoir un effectif capable de répondre aux ambitions du club. »

Dernier point important parmi les échanges avec les journalistes, le cas Hamraoui, très médiatisé : Gérard Prêcheur et la milieu de terrain ont déjà une saison commune, en 2016/17 à Lyon, et se retrouvent donc à Paris pour passer une année supplémentaire ensemble, sauf si d’autres décisions sont prises.

Il considère l’internationale française « dans les mêmes configurations que les autres joueuses », et affirme que « chaque joueuse, que cela soit Kheira ou une autre, doit pouvoir s’intégrer parfaitement dans les orientations du collectif« .

 

 

 

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