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Euro 2020 - L'Equipe évoque l'option Kimpembe en arrière gauche de l'Equipe de France
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Kimpembe revient sur son parcours en Equipe de France « je n’ai pas de pression »

Presnel Kimpembe, défenseur de 25 ans du Paris Saint-Germain et de l’Equipe de France, a répondu aux questions de beIN SPORTS avant l’entrée des Bleus dans l’Euro 2020 (ce mardi face à l’Allemagne). Le joueur formé à Paris est notamment revenu sur son parcours avec la sélection et son état d’esprit.

Kimpembe « Mais je kiffe, c’est une des premières fois que j’ai vraiment senti la pression. »

Le tournoi de Toulon en 2015 (festival Espoirs), à quel point il est important dans ma carrière ?

C’était important pour moi, c’était mon premier tournoi international en sélection. C’est un tournoi qui m’a aidé à être poussé vers le haut.

Le sélectionneur avait dit que je ne voulais pas tourner ? C’est la première fois que j’ai été considéré comme un joueur de très haut niveau ?

Oui. C’est un moment marquant. L’équipe tournait, mais moi je jouais tous les matchs. Je me sentais bien et je sentais la confiance du sélectionneur. J’ai réussi à lui rendre. II a réussi à me valoriser. Je l’ai senti tout de suite. J’ai galéré par le passé, mais à force de persévérance on peut faire ce qu’on désire.

Ma première sélection en A, je me suis dit quoi ?

Pour être honnête, je ne comprends rien. Je jouais en réserve au PSG ce weekend-là. Je m’en souviens comme si c’était hier. On était à table, je sens mon téléphone qui vibre beaucoup mais on ne peut pas l’utiliser à table. Mais le coach vient et il dit qu’il a une bonne nouvelle, avec un joueur qui va retrouver le château (de Clairefontaine, lieu de rassemblement des Bleus), c’est Presnel. Après je vois sur mon téléphone que j’ai été appelé. J’ai eu la boule au ventre, j’avais la pression. Je me suis dit que c’était trop tôt. Mais je kiffe, c’est une des premières fois que j’ai vraiment senti la pression. Mais après 2 jours, je me sentais mieux.

J’ai eu plus peur de cela que des matchs importants avec le PSG ?

Parler avec le sélectionneur, pour moi c’était un truc de fou. Tu arrives, tu es jeune, tu ne joues que de temps en temps en professionnel. C’était fou.

Kimpembe « Forcément que c’était dur. »

Mais il m’a fallu un an et demi avant de jouer mon premier match en Bleus ? C’était horriblement long ?

Forcément, c’était long. Tout le monde le sait. Je le sais. Mais voilà, c’était aussi une façon pour moi de montrer au coach que j’avais la bonne mentalité. Forcément que c’était dur. Je regardais autour de moi, et je me demandais « qui ici n’a pas joué pendant un an et demi ? » (sourire). Peut-être les gardiens, et sinon personne. Forcément que c’est dur. Je me demandais pourquoi je ne jouais pas, pourquoi j’attendais. J’ai toujours respecté les choix du coach, d’attendre. Je sais qu’à un moment ça va arriver.

Je n’ai pas eu peur pour mon premier match ? 

Non. En match, j’ai grandi comme ça, je n’ai pas de pression. Que celle qui est positive, parce que je suis excité de jouer. Mais celle qui te dit de faire attention, que tu ne peux pas faire ça ou ça, je ne l’ai pas. Une fois sur le terrain, c’est open bar.

Kimpembe « La vie ça va vite, dans un sens comme dans l’autre. »

Le match contre le Danemark en Coupe du Monde, toujours pas de pression ?

Non, pas de pression (sourire). J’ai grandi comme ça, c’est peut-être l’éducation de mes parents. C’est quelque chose de normal.

C’était facile ?

Non, mais pas de pression.

Tout ça en 6 ans ?

La vie ça va vite, dans un sens comme dans l’autre.

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