Le PSG plus fort sans Mbappé, Fabian Ruiz est cash

Fabian Ruiz (29 ans), milieu de terrain du Paris Saint-Germain, s’est confié à SoFoot sur la transformation du club après le départ de Kylian Mbappé. L’international espagnol a raconté comment Luis Enrique avait insufflé un état d’esprit collectif fort, capable de compenser la perte du buteur phare du PSG tout en révélant le talent de chacun.

Ruiz « On s’est réparti cette tâche entre nous tous »

« Le départ de Mbappé du PSG ? Luis Enrique nous a mis dans la tête que même avec ce départ, on formerait une équipe aussi bonne, voire meilleure que l’année précédente. Il nous a dit qu’on allait tous tirer dans le même sens et réussir a marquer collectivement tous les buts que mettait Mbappé. Et au final, c’est qu’il s’est passé, on s’est réparti cette tâche entre nous tous.

Ruiz « La preuve , c’est que neuf d’entre nous ont été nominés pour le ballon d’or ! »

La preuve, c’est que la saison passée, plusieurs joueurs ont dépassé leurs records personnels en terme de buts et de passes décisives. Je pense que ce PSG a à plusieurs stars, de grand talent, de tout premier niveau international. La preuve , c’est que neuf d’entre nous ont été nominés pour le ballon d’or ! »

Le Paris Saint-Germain a retrouvé une forme d’harmonie que l’on n’avait plus vue depuis des années. Sans la figure centrale de Kylian Mbappé, le vestiaire respire mieux, les rôles sont mieux distribués et le jeu se partage naturellement. Luis Enrique a su créer un environnement où chacun se sent utile, valorisé et impliqué, qu’il soit titulaire ou remplaçant. Cette égalité de traitement se ressent sur le terrain : plus d’ego surdimensionné, mais une addition d’efforts.

L’équipe défend ensemble, attaque ensemble, et s’encourage dans les moments creux. Les jeunes comme Zaïre-Emery (19 ans) ou Barcola (23 ans) évoluent sans pression excessive, pendant que les cadres — Marquinhos, Ruiz, Hakimi — assurent une stabilité mentale et tactique. Ce PSG-là semble plus apaisé, plus uni, et surtout plus sincère dans sa quête de victoires. On ne joue plus “pour” une star, mais entre stars, au service d’une idée commune : le collectif avant tout.