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Le PSG répète se transparence, explique le contrat QTA et son plan pour la suite

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Le PSG répète se transparence, explique le contrat QTA et son plan pour la suite

Hier soir, Mediapart a publié un article pour explique que le Paris Saint-Germain avait très clairement triché financièrement dans son développement, notamment avec « des contrats de sponsoring surévalués et le solde via des avances d’actionnaire ». Le tout en étant couvert par l’UEFA. Forcément, cela invite à des réponses et réactions.

Le club de la capitale a commencé avec un démenti via un communiqué officiel. Il y a aussi Jean-Claude Blanc, directeur général délégué parisien, qui a défendu le PSG au micro de Canal+ Sport en marge de la victoire contre le LOSC (2-1, 12e journée de Ligue 1). Cette fois, c’est Victoriano Melero, secrétaire général du PSG, qui s’est exprimé dans Le Parisien. 

Le journal précise par ailleurs que l’UEFA ne voit pas en cet article de Mediapart une preuve de tricherie et que cela ne devrait pas avoir d’influence sur l’enquête en cours dans le cadre du Fair-Play Financier. Melero explique lui assez clairement la position du club.

« Paris n’a jamais fraudé…et le club a toujours été totalement transparent. »

« Le point clé est que Paris n’a jamais fraudé, que ce soit les lois françaises, les réglementations sportives ou les décisions de l’UEFA… Et le club a toujours été totalement transparent. Tous nos contrats, que ce soit avec nos partenaires qatariens ou autres, ont été communiqués depuis le début à l’UEFA. Elle connaît leur valeur, leur durée et leurs conditions. Il n’y a aucun accord ou entente entre le PSG et l’UEFA. Le processus du fair-play financier aboutit soit à des décisions soit des accords transactionnels. C’est fait avec l’apport de l’administration comme dans toutes les instances du football. 

« QTA n’est pas un contrat de sponsoring…L’UEFA a accepté ce type de contrat pour une valeur de 100 millions d’euros. »

Les écarts entre les montants de vos contrats et les différentes valorisations ?

Tout d’abord, le contrat dont on parle avec QTA n’est pas un contrat de sponsoring. C’est un contrat de « nation branding » pour assurer la promotion et la notoriété du Qatar. Il fait en sorte que lorsqu’on parle du PSG, on l’associe au Qatar. Et c’est clairement le cas. L’UEFA a accepté ce type de contrat pour une valeur de 100 millions d’euros. Elle a compris que sa méthodologie d’analyse par rapport à un contrat classique ne fonctionnait pas. On ne peut pas comparer ce contrat avec celui d’un sponsor classique. Ce qui est étonnant, c’est que l’UEFA considère que sa valeur est de 100 millions d’euros en 2014 et qu’elle revient nous voir pour la remettre en cause alors qu’on a acheté depuis Neymar et Mbappé. Ce qui a encore plus valorisé l’image du Qatar.

« Nous avons aussi des nouvelles sources de revenus »

Le contrat avec QTA va s’arrêter après 2019 ?

Oui. Cela fait partie de la décision de l’UEFA mais comme la procédure est encore en cours, je ne sais pas ce qu’il en sera à l’avenir. Mais ce n’est pas un risque. Dans le modèle économique, il y a une part de trading des joueurs. Le club s’est désormais constitué cet actif de joueurs avec des garçons comme Mbappé et Neymar. Nous avons aussi des nouvelles sources de revenus. On cherche un nouveau partenaire maillot, on est en discussion avec Nike pour revaloriser notre contrat, les droits de la Ligue de champions et de la L 1 vont augmenter. »

Les explications de Melero sont ici très intéressantes. Notamment à propos du contrat QTA, qui n’est pas de « sponsoring » contrairement à ce qui est souvent affirmé. Il ne doit donc pas être jugé ainsi, mais bien ce qu’il est : le « nation branding » qu’explique le secrétaire général du club. On peut facilement lui accorder que cela fonctionne. Le Qatar s’est fait une place dans le football en étant bien associé au PSG. Par ses détracteurs aussi, certes, mais cela fait que le Qatar est aujourd’hui très souvent mentionné dans le football. Paris y est clairement pour quelque chose.

Pour le reste, le PSG n’a pas l’air d’avoir fait de cachotterie et a travaillé avec l’UEFA. Avec quelques désaccords peut-être, mais en respectant bien le règlement depuis la sanction de 2014. Paris a su bien se développer depuis le début du projet en 2011 et a préparé son avenir pour continuer à très bien vivre même sans le contrat QTA. Il n’y a pas à s’inquiéter pour le moment.

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