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Bennani n'est pas tendre avec Leonardo, son retour au PSG est un échec
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Leonardo se confie : l’arrivée de Messi, la concurrence, Ramos et Al-Khelaïfi

Leonardo, le directeur sportif du Paris Saint-Germain, s’est confié au micro de Canal+ dans une interview diffusée cette semaine. Mardi, il y avait eu une première partie à propos du statut du PSG, de ses objectifs, du coach Mauricio Pochettino et de la situation de Kylian Mbappé, attaquant de 22 ans sous contrat jusqu’en 2022 pour lequel le Real Madrid a fait une offre insatisfaisante à la toute fin du mercato. Cette fois, le dirigeant parisien a parlé de l’arrivée de Lionel Messi (attaquant de 34 ans), de la concurrence au poste de gardiens, de Sergio Ramos (défenseur central de 35 ans), du président Nasser Al-Khelaïfi et de l’attractivité du club.

Comment s’est jouée l’arrivée de Messi ?

Je pense que cela a été fait de la manière parfaite. Messi, j’apprends à le connaître, c’est quelqu’un de très correct, sérieux et très concret. Sa première idée, c’était de rester à Barcelone. On avait déjà parlé, après le mois de janvier. On ne l’a jamais contacté avant. On a parlé, mais c’était clair que son envie était de rester à Barcelone. Après, il y a eu la situation et on est arrivé. L’envie qu’il a démontrer de venir ça nous a motivé aussi beaucoup de le faire. Imaginer un joueur comme Messi au Parc avec le maillot du PSG, c’est quelqu’un d’énorme de très beau.

Comment le club a géré ce moment ?

Je ne veux pas entrer dans les détails. Mais la manière dont il arrive, c’est un silence impactant. Il ne parle pas trop, mais il arrive. Quand il arrive, Neymar propose le numéro, il dit « non, Neymar est le numéro 10 et je lui laisse, il n’y a pas de souci. C’est juste ». Mais Messi il dit « Non, je ne veux pas prendre le 10 de Neymar. C’est à lui, on va choisir un autre numéro ». Il y avait le 28, pour avoir 2+8, ça fait 10. Après, on a demandé à la Ligue pour qu’il puisse prendre le 30. C’est très beau qu’il n’ait pas pris le 10.

Le tacle reçu contre le Venezuela fait peur ?

J’ai peur, même en Ligue 1. Je demande une grande attention. Dès qu’il a commencé à Reims, il y a eu des coups. Je comprends que c’est difficile de gérer. Il ne faut pas siffler particulièrement parce que ce sont eux. On ne veut pas être privilégié. Mais que le règlement soit bien suivi. Tous les joueurs doivent être protégés. Il faut protéger le beau jeu.

Sergio Ramos, de l’inquiétude ?

Non, parce qu’on savait qu’il avait eu un problème. On savait qu’il récupérait d’une lésion. Après, on a un accord, on a commencé. On a un contrat de 2 ans, pas de 2 mois. Il a un petit problème à un mollet c’est une question de condition. Il n’est pas encore prêt.

Donnarumma/Navas, c’est compliqué pour Pochettino ?

Pourquoi c’est compliqué ? C’est compliqué de ne pas les avoir (rires). On a créé la concurrence partout. On parle d’un gardien de 22 ans et un autre de 34 ans. Ils sont peut-être parmi les meilleurs 5 du monde. Il faut parler, gérer. Mais tout est clair pour tout le monde. Ils sont à disposition de l’équipe et après c’est le coach qui choisit. Après, il peut y avoir des réactions. On ne veut pas un joueur sur le banc qui est tranquille comme ça.

Nasser Al-Khelaïfi ?

Aujourd’hui, Nasser a un rôle très important. On est très fier. Il a un leadership improtant dans le football européen. C’est une place importante, le PSG joue un rôle général dans le football européen.

Je sens l’attractivité du club quand je parle à des joueurs ?

Paris est différent. Si on gagne ou si on fait quelque chose. Cela ne changera jamais. C’est fort, c’est la manière d’être. Ce n’est pas la culture qatarie, c’est la culture française et c’est une fierté. Si on a le succès, il sera unique.

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