Luis Enrique évoque la Ligue des Champions « nous sommes l’un des favoris »

Luis Enrique, coach du Paris Saint-Germain, s’est exprimé sur le site de l’UEFA au sujet de la Ligue des Champions. Il assure que le club parisien est l’un des favoris, mais que la compétition ne récompense pas forcément l’équipe la plus forte. Pour lui, il y a deux phases, très tôt avec les groupes en début de saison et les matchs de février mars avec la nécessité d’avoir deux pics de formes distincts dans la saison. Il ne veut pas que ce soit une obsession, mais affirme tout de même la volonté claire de gagner la compétition.

Luis Enrique « Il faut être au top pour passer la phase de groupes, puis être à nouveau très bon en mars »

« La seule chose qui ne soit pas bonne pour le club, la ville et les supporters, c’est que cela devienne une obsession, parce qu’il y a au moins huit équipes qui peuvent gagner la Ligue des champions ; et la Ligue des champions n’est pas une compétition qui récompense la constance.

Ce n’est pas un championnat normal, ce n’est pas un tournoi que la meilleure équipe de l’année remporte. Non, la Ligue des champions dépend de la manière dont vous jouez dès la phase de groupes en septembre, octobre et novembre, mais vous ne jouez plus jusqu’en mars. Il faut être au top pour passer la phase de groupes, puis être à nouveau très bon en mars.

Luis Enrique « Il y a beaucoup de facteurs et beaucoup d’équipes de notre niveau qui veulent gagner« 

Il y a beaucoup de facteurs et beaucoup d’équipes de notre niveau qui veulent gagner. Cela ne veut pas dire que nous nous apitoyons sur notre sort, non, cela veut dire que nous sommes l’un des favoris – appelez cela comme vous voulez – dans la lutte pour le titre, et c’est notre objectif.

Luis Enrique « Mon approche et ma préparation sont une chose, mais avoir une vraie chance en est une autre« 

Nous verrons ce qui se passera plus tard, car la compétition commence à placer les équipes là où elles devraient être, mais en termes de potentiel, je ne pense pas qu’il y ait une équipe qui soit meilleure que la nôtre, et je le pense vraiment. Je pense qu’il y a beaucoup d’équipes similaires à la nôtre, et nous devons essayer d’aborder le tournoi en donnant le meilleur de nous-mêmes pour avoir une chance réaliste. Mon approche et ma préparation sont une chose, mais avoir une vraie chance en est une autre.

Ce qui est important, c’est que nous ne soyons pas obsédés par cette question, mais que nous soyons enthousiastes et ambitieux, car les joueurs qui ont peur n’écrivent jamais leur nom dans les livres d’histoire. »

Luis Enrique a raison, l’ambition ne doit pas être une obsession. Le parcours est tumultueux et la Ligue des Champions n’est pas comme le championnat, avec 36 ou 38 journées. Il y a moins de place à la régularité récompensée. Il faut être bon au début de saison, dans un mini-championnat, avec des formes disparates et bien sûr être bon sur les matchs à élimination directe en février/mars pour les 8es de finale.

On connait la valeur des équipes qui composent cette Coupe d’Europe unique. C’est une fierté pour chaque équipe d’y participer, mais à la fin, il n’y a qu’un seul élu. Souvent les mêmes et pourtant, si on regarde dans l’histoire récente, les plus grandes cylindrées n’ont pas fait de razzia à ce niveau-là, hormis le Real Madrid dans les années 2010. Le PSG n’a encore jamais eu le trophée, mais le plus dur est de gagner la première fois. Il faut s’installer une confiance, un état d’esprit. Luis Enrique est parfaitement armé pour mener à bien cette mission, mais encore une fois, ce n’est pas une science exacte.

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