PSG/Bayern Munich – Prêcheur fataliste et abattu « c’est plus qu’un mauvais départ, c’est sûr »

par
Arthur
le 24 novembre 2023 à 20:45

Jocelyn Prêcheur, entraîneur des féminines du Paris Saint-Germain, s’est exprimé sur le site du club, après la défaite compliquée 1-0 contre le Bayern Munich lors de la 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions 2023-2024 (résumé vidéo PSG/Bayern Munich). Il a souligné qu’il était important de gagner, mais il aimerait surtout que son équipe sache marquer davantage de buts et convertir les occasions. Il assure que son équipe n’était pas loin de réussir à le faire.

Prêcheur « Il nous a manqué un peu de lucidité et de fraîcheur dans le dernier geste »

« Il nous a manqué un peu de lucidité et de fraîcheur dans le dernier geste. Il est difficile de se créer des opportunités contre ce genre d’équipes. On en a eu beaucoup en seconde période, mais nous sommes retombés dans nos travers. On ne concrétise pas nos actions. Je ne sais pas si c’est une inquiétude mais le constat peut difficilement être plus négatif. On est au pied du mur. On est encore en vie, mais sur un fil, dans l’obligation de prendre le maximum de points dans la double confrontation contre la Roma (14 et 20 décembre).

Prêcheur « L’état d’esprit était excellent »

C’est plus qu’un mauvais départ, c’est sûr. On a retrouvé un bon état d’esprit, la première période est plutôt équilibrée même si sur les occasions franches, ça penche un peu plus du côté du Bayern. Elles nous ont mises en difficulté sur les transitions. En seconde période, nous avons bien réagi, nous avons pris des risques en jouant plus haut et en nous exposant sur quelques contres. Nous n’avions pas le choix, nous devions égaliser. L’état d’esprit était excellent. Elles n’ont pas lâché. Elles ont tenu, mais n’ont pas réussi à marquer. On n’était pas loin. »

Des fois, une équipe n’a pas les moyens de ses ambitions, voilà-tout. Le grand public vit sur une attente impossible (pour le moment). Depuis deux ans, l’équipe est en crise, les histoires extra-sportives, les ambitions revues à la baisse et les départs ou blessure ont cassé quelque chose. On vit avec le spectre d’une équipe qui avait atteint les sommets et on attend d’elle qu’elle recommence, la pression est immense surtout que ce n’est plus la même équipe, ni le même sentiment de domination et de force collective. Laissons du temps à cette équipe, qui peut encore se qualifier et même si elle n’y parvient pas, le projet doit continuer de grandir dans la sérénité. On comprend l’exigence et le manque de temps, mais on ne peut brûler des étapes, on l’a vu avec l’équipe masculine, il faut avancer tous ensemble.

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