Seattle Sounders/PSG – Luis Enrique « montrer que l’on est meilleur. »

Lundi, dans le cadre de la 3e journée de la phase de groupes de la Coupe du Monde des Clubs 2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera les Seattle Sounders (11e) au Lumen Field (coup d’envoi à 21h, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

Luis Enrique « C’est une motivation. On est prêt pour le moment. »

Dans quel état d’esprit étaient les joueurs après la défaite contre Botafogo ? Quel point à améliorer ?

En premier lieu, je pense que l’on arrive au meilleur moment de la compétition. Parce qu’on doit gagner pour avancer, et c’est joli. C’est une motivation. On est prêt pour le moment.

Quant à Botafogo, on a fait un match comme d’habitude, je pense que l’on n’a pas mérité de perdre. Mais c’est le football, il faut l’accepter. Ils ont très bien défendu. On a eu des complications, mais l’équipe a été à un bon niveau et on doit continuer.

Marquinhos a dit qu’il peut y avoir une forme de décompression après un grand titre, cela peut vous arriver ?

Je ne sais pas. On doit accepter ce calendrier et se préparer au mieux. La compétition est très jolie, très motivante. Ce n’est qu’une fois tous les 4 ans. C’est une compétition très importante et on doit penser à cela pour trouver de la motivation afin de montrer notre niveau.

Vous sentez l’équipe à bloc ou stressée à l’idée de sortir ?

L’équipe est dans un bon moment, avec la mentalité de d’habitude. On a fait 3 entraînements parfaitement, avec intensité. Je sais que l’on est prêt. On va essayer d’amener le match à nos meilleures caractéristiques, comment gérer le ballon et presser. On est prêt et on va faire un bon match.

Luis Enrique « on va voir comment il se sent. »

Vous avez été surpris de vos découvertes dans d’autres cultures du football ?

C’est joli de voir différents styles de jeu. Mais quand nous jouons, nous voyons toujours la même chose chez l’adversaire : un bloc bas, tout le monde défend. On l’accepte. Mais j’ai pu voir des matchs, ce n’est pas totalement différents. Il y a différentes façon d’aborder un match, mais pas de grande surprise.

Dembélé est prêt pour jouer contre Seattle ?

Il a commencé à faire des entraînements avec l’équipe, demain on va voir comment il se sent. Je n’aime pas avoir des risques avec les joueurs. On va voir.

Sur quels points avez-vous travaillé cette semaine ?

La manière de travailler est la même tout le temps. On peut améliorer des choses, mais cela vient surtout dans la capacité à jouer avec efficacité, à finir. Vous savez que dans toute la saison on cherche comment à gérer un bloc bas en tant qu’équipe. Je pense que Botafogo a été l’équipe qui a défendu le mieux contre nous, mais on est habitué.

Luis Enrique « C’est ce qui me préoccupe. »

Comment vous vivez une défaite ? C’est là que vous faites le mieux comprendre les choses aux joueurs ?

L’équipe sait comment elle joue, elle connaît ses forces. Une défaite n’est pas le plus important, c’est de savoir à quel moment nous sommes dans la compétition. C’est très important, on doit être attentif dès le début. Si on ne gagne pas, on peut être éliminé. Et on veut continuer.

Si on est capable d’avancer, on verra j’espère encore une meilleure version de l’équipe. C’est ce qui me préoccupe, plus qu’une défaite, un résultat qui n’est pas mérité pour moi. On a fait, je pense, les choses suffisantes pour avoir un match nul.

A quel point c’est difficile de se préparer contre un bloc comme celui de Seattle ? C’est une équipe qui se connaît très bien.

Il s’agit d’une équipe en pleine saison, avec un rythme très élevé. Ce sera un match difficile, on l’a vu contre l’Atlético et Botafogo. Elle a des qualités pour sortir de la pression. Le plus important est de prendre le match pour montrer que l’on est meilleur. C’est bien de le dire, mais il faut le montrer. Nous sommes heureux d’être ici, c’est un très beau stade. Ce sera un grand match.

Luis Enrique « l’équipe a montré qu’elle peut jouer un très grand football. C’est l’objectif demain. »

Une petite finale ? Vous aviez pensé être dans cette situation ?

C’est normal dans une telle compétition. C’est très court, c’est normal de tout jouer au 3e match. Comme d’habitude, on doit penser à jouer chaque match de la même manière. Il faut montrer la capacité à savoir comment gérer le match.

Des points précis à améliorer ?

Bien sûr, on peut améliorer l’intensité avec et sans le ballon. Quelques choix importants, la pression, la gestion du ballon. Beaucoup de choses. Mais c’est toujours la même idée de jeu et je pense que l’équipe a montré qu’elle peut jouer un très grand football. C’est l’objectif demain.

Botafogo a fêté la victoire comme une compétition. Le Brésil est heureux de ce qu’ont montré leurs équipes. Quelle est votre vision ? Cela peut changer celle de l’Europe sur le football brésilien ?

Je ne sais pas pourquoi il y a autant cette envie de savoir quel football est meilleur, que pensent les autres. Il y a tellement de joueurs sud-américains dans les équipes européennes. C’est ainsi, ils voyagent vers l’Europe.

Mais il y a un top niveau en Amérique du Sud, c’est très clair. Il n’y a aucun doute sur le niveau. Nous sommes heureux d’avoir ces joueurs dans nos équipes. Nous continuons avec l’envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition très difficile.

Luis Enrique « Ils peuvent encore se qualifier, ce sera un grand match et difficile. »

Que savez vous de cette équipe ?

Nous l’avons bien analysé, même si beaucoup d’équipes s’adaptent contre nous afin de défendre au mieux. De ce que j’ai vu, c’est une équipe qui travaille très bien, qui sait comment jouer. Il n’y a aucun doute, ce sera un match imprévisible. Tout peut vite changer, avec un carton rouge, un but. Que ce soit juste ou non, c’est le football. Ils peuvent encore se qualifier, ce sera un grand match et difficile.

Quels changements tactiques pour gagner la Ligue des Champions ?

Il faut tout un documentaire…Ce que j’essaye de faire, c’est de faire progresser mes joueurs collectivement et individuellement. Quand il y a les résultats, c’est très beau. Sinon, on est critiqué. Cela fait partie du poste. J’aime que l’on contrôle les choses, c’est un objectif. J’essaye aussi toujours d’améliorer l’équipe, c’est ce qui me motive. Je veux que les joueurs sortent de leur zone de confort.