Sirigu : « Dans mon esprit, je suis toujours N°3 »

Ce vendredi midi, Salvatore Sirigu s’est présenté en conférence de presse à Clairefontaine. L’occasion pour le gardien de but d’évoquer le rendez-vous de dimanche face à Ajaccio, une première au Parc des Princes cette saison.

« Je suis content de retrouver le public. La dernière fois, c’était pour faire la fête. Aujourd’hui, il faut recommencer une nouvelle saison. Il faut tout d’abord penser à conserver notre titre. Et le Parc va nous donner un peu de motivation supplémentaire. Notre objectif pour tous les matchs est de démarrer fort, de s’imposer dès le début. A Montpellier, on a été en difficulté dans les premières minutes. Il faut désormais se concentrer davantage pour ne pas souffrir autant en début de match. Il ne faut pas tomber dans l’erreur de penser que sera plus facile contre Ajaccio que contre Montpellier. L’équipe corse joue ensemble depuis longtemps, elle a des fortes individualités. Ils nous ont mis en difficulté la saison passée. C’est une équipe très combative qui rend impossible la vie de ses adversaires. Fabrizio Ravanelli ? Vu mon âge, je ne me rappelle que de ses dernières années en Italie. C’était un joueur agressif, un attaquant qui cherchait à aider son équipe. Si son équipe s’inspire de lui, elle sera combative et agressive, a déclaré le portier italien, qui espère que le PSG sera plus fort que l’année dernière cette saison, notamment pour terminer devant Monaco et les autres prétendants au titre. On n’a pas recruté beaucoup de joueurs mais on se connait depuis l’an passé. C’est un avantage dans notre travail, on a une base sur laquelle repartir. Monaco ? C’est une très bonne équipe. Mais on oublie qu’il y a des équipes en France qui connaissent bien le championnat. Marseille a recruté de très bons joueurs alors qu’il y avait déjà un effectif complet. Ce sera un adversaire gênant, comme Lyon ou Saint-Etienne même s’ils ont perdu Aubameyang. »

Et s’il est le gardien de but N°1 du PSG depuis son arrivée à Paris, Sirigu s’estime toujours en forte concurrence avec Nicolas Douchez voire Mike Maignan, les deux autres portiers de l’effectif. « Il faut demander à Laurent Blanc si je suis toujours le N°1. Je cherche toujours à faire le mieux possible. Comme dans toutes les équipes, il faut montrer des choses positives. Il faut répondre présent. Dans mon esprit, je suis toujours un n°3 (rires) », a conclu l’international italien, qui sait toutefois qu’il devra vraiment se louper de nombreuses fois pour perdre sa place de titulaire.

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