
Coupe de France
Fontenay/PSG – Un choc irréel pour Leriche, fan Parisien
Le défenseur central Yanis Leriche, 21 ans, a vécu un moment inoubliable, dans Ouest France relayé par Le Parisien, lors du tirage au sort des 32es de finale de Coupe de France : son club, le Vendée Fontenay Foot, affrontera le Paris Saint-Germain. Supporter du PSG depuis toujours, il mesure déjà l’ampleur d’un rendez-vous presque irréel.
Leriche « Quel kif »
« Quel kif. C’est rare pour un joueur amateur d’avoir la chance d’affronter le PSG, et là on va jouer contre le Champion d’Europe en titre, c’est fou ! Je vais peut-être avoir en face de moi le Ballon d’or Ousmane Dembélé et j’aurai la chance de pouvoir approcher mon modèle Willian Pacho qui a le même âge que moi.
Leriche « L’objectif, c’est de tenir le plus longtemps possible sans prendre de but »
L’objectif, c’est de tenir le plus longtemps possible sans prendre de but, et après on ne sait jamais. L’an passé, Espaly (N3) avait bien gêné le PSG. Jouer le PSG à La Beaujoire ou au Parc des Princes sera magnifique dans tous les cas. Le seul inconvénient de se rendre à Paris concerne nos familles, les supporters et tous les gens de la Vendée. Tout le monde ne pourra pas se déplacer, c’est aussi un élément à prendre en compte. »
La magie de la Coupe de France, c’est ce qu’elle provoque chez ceux qui n’ont jamais goûté au football professionnel. Pour Yanis Leriche, 21 ans, ce Fontenay/PSG représente plus qu’un match : c’est une parenthèse enchantée où un joueur amateur se retrouve soudain projeté au milieu des stars qui ont façonné sa passion. Affronter des pros, sentir le rythme, la précision, la puissance d’un champion d’Europe, c’est déjà un privilège rare.
Y ajouter la présence de ses idoles, c’est un vertige. Peu importe le stade retenu, Beaujoire ou Parc des Princes, le décor n’enlèvera rien à l’essentiel : l’occasion unique de jouer contre ceux qu’il admire d’habitude derrière un écran. Leriche sait que Fontenay n’aura pas la possession ni la lumière, mais ce type de confrontations rappelle pourquoi la Coupe reste un trésor : elle abolit les distances, même celles qui séparent la N3 du sommet de l’Europe.



















