PSG/Rennes – Stephan frustré mais lucide sur la supériorité Parisienne

par
Arthur
le 4 avril 2024 à 00:45

Le Parc des Princes vivait une nouvelle soirée de demi-finale de Coupe de France ce mercredi, avec l’affiche opposant le club Parisien au Stade Rennais FC. Et si les bretons avaient l’espoir d’éliminer les Rouge et Bleu, se sont finalement les Parisiens qui se sont imposés grâce à un but de Kylian Mbappé (résumé vidéo PSG/Rennes, 0-1). Julien Stéphan, entraîneur des Rouge et Noir s’est exprimé sur beIN SPORT sur cette fin de parcours pour ses joueurs en Coupe, et revenir sur sa frustration.

Stéphan: « Il y a surtout de la frustration »

Il y a des regrets ?

Il y a surtout de la frustration de s’être fait contrer en première mi-temps. Parce qu’on a pas beaucoup attaqué en première mi-temps, mais dès qu’on a attaqué, on s’est fait contrer. La frustration vient de là, pourtant, c’est ce qu’on avait identifié chez eux, notamment dans les transitions. Avec Mbappé. La frustration, elle bien surtout de là, on voit bien qu’on ne pouvait pas ouvrir le match trop tôt, avec cette équipe lorsque c’est ouvert, elle est redoutable et quasiment inarrêtable. En deuxième mi-temps, il a fallu l’ouvrir davantage, on sentait qu’on avait la possibilité de créer du danger. C’était un peu l’idée et contrôler avant d’ouvrir. Le plus fort a gagné aujourd’hui, ils ont beaucoup plus d’occasion et de situation que nous, Steve a fait un bon match. Ma frustration, c’est de mettre fait contrer au parc en première mi-temps.

Stéphan: « On a été défaillant dans l’équilibre »

Vous étiez beaucoup plus libéré en deuxième mi-temps ?

Oui, c’est ce qu’on s’est dit à la mi-temps, il fallait davantage se lâcher. Il fallait se libérer parce qu’on subissait trop sur la première période. Il y avait moyen de faire mieux. On pouvait mieux utiliser le ballon dans le camp adverse aussi. C’était une bien meilleure deuxième période.

Vos joueurs trop « joueurs » ?

Non, pas assez équilibré. On laisse Mbappé en un contre un et ça, c’est pas possible contre ces adversaires-là. On ne peut pas rester en un contre un contre lui avec 50 m dans notre dos. On a été défaillant dans l’équilibre. En seconde, l’équilibre a été meilleur même s’ils ont eu des espaces et qu’on a eu un bloc équipe beaucoup plus haut. L’équilibre était bien meilleur.

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