Salomon "Nomination du directeur sportif, arrivées, départs… Ça s’annonce chaud"

Coupe de France

Salomon « Si j’en veux à quelqu’un, c’est aux instances. Personne n’a écouté Laurent Blanc »

par
NicolasB
le 26 avril 2017 à 16:30

Ce soir à 21h05, le Paris Saint-Germain reçoit l’AS Monaco en demi-finale de Coupe de France. Une affiche alléchante entre les 2 premiers du championnat qui est un peu « gâchée » par une équipe monégasque très remaniée. Toutefois,ce n’est pas au club de la principauté qu’il faut en vouloir, mais aux instances du football français. C’est ce s’explique Bruno Salomon, journaliste sur France Bleu.

« Je comprends les Monégasques. Il faut faire des choix à cause d’un calendrier dantesque. Huit matches en moins d’un mois en fin de saison, c’est beaucoup trop. Monaco doit faire récupérer ses cadres. Si j’en veux à quelqu’un, c’est aux instances. Elles sont alertées depuis 4 ans par le PSG. Personne n’a écouté Laurent Blanc.

Et là, patatras, un club français est en demi-finale de C1, un autre en Europa League… et oui messieurs, c’est possible. Ce serait bien qu’ils se concertent. Du coup, ce soir on aura une demi-finale de Coupe de France de rêve qui va se jouer sur un pied… »

On aurait préféré avoir un vrai choc entre les 2 meilleures équipes de Ligue 1 en forme, mais la décision de Monaco est tout à fait compréhensible. Il faut que les joueurs se reposent à un moment dans ce calendrier fou. Donner la priorité au championnat et à la demi-finale de Ligue des Champions a du sens. On aimerait sans doute que Paris fasse la même chose dans des conditions similaires.

Le problème mérite clairement réflexions et échanges, qui risquent d’être longs et compliqués.

On remarque surtout que le calendrier en France ne permet pas vraiment à une équipe de tout jouer aisément. Il y a sans doute un travail à faire là-dessus. Laurent Blanc l’avait en effet répéter durant ses 3 saisons au PSG. Peut-être que ce sera enfin compris.

Le problème étant qu’il est difficile de trouver de la place dans la saison. A moins de réduire la trêve hivernale. Mais il y a un risque de fatigues et les joueurs pourraient l’avoir mauvaise de perdre ces vacances, surtout les sud-americains qui n’ont pas souvent l’occasion de voir leur famille. Il y aurait aussi la suppression de la Coupe de la Ligue, mais c’est la LFP qui risque de râler. C’est pour cela qu’il faut commencer ces difficiles réflexions et discussions.

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