Quand Riolo tresse des lauriers à Matuidi

Découvrez l’analyse de Daniel Riolo après la victoire du PSG face à Bordeaux en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Le journaliste de RMC n’a pas apprécié la prestation de Rabiot et a tenu à tresser des lauriers à Blaise Matuidi.

« Les matches défilent. Tous les trois jours, un match dit important. Chaban est plein, les supporters bordelais chouinent sans qu’on ne comprenne rien aux messages sur les banderoles. « Argent roi », « La Ligue on ne te pardonnera jamais »… Un peu partout en France, ça chouine. Les deux équipes sont quasi complètes. Les matches sont effectivement tous importants. Juste avant ce Bordeaux-PSG, une autre partie se termine. « Sainté » se fait taper en Coupe de France par Cannes, équipe de CFA. Ce n’est pas loin d’être honteux. Paris débute, comme d’habitude, avec la volonté de contrôler le jeu. Bordeaux attend, se regroupe, défend et mise sur les contres. On a envie de voir Hoarau titulaire. Pastore en meneur. Marquinhos arrière droit. On voit un PSG dominateur, mais sans occasion. Plane néanmoins l’idée que ça va venir. Bordeaux ne fait rien. Même Ajaccio a plus essayé de jouer contre ce PSG. Courir, se replacer voilà le plan de jeu bordelais. Le public siffle bêtement le PSG et Ibra. Il ferait mieux de se soucier de son équipe, de la soutenir éventuellement. Juste avant la pause, Pastore marque. Son premier but cette année. C’est un lent Pastore et il débute peut-être sa saison en janvier. Au micro, Faubert annonce que désormais Bordeaux va changer de tactique et attaquer. Pas nécessaire. D’entrée, Rabiot, le nonchalant, déjà très moyen à Ajaccio, offre un but à Poko. Ça compte comme une passe décisive de Rabiot ou pas ? En tout cas, si Paris voulait gérer, c’est raté.
La seconde période est plus équilibrée. Le PSG garde la possession, mais Bordeaux est plus pressant, plus intéressant. Au milieu, Paris souffre et Blanc ferait bien d’apporter du sang frais. C’est Verratti qui sort. J’aurais sorti Rabiot qui semble épuisé. Ménez sort lui aussi. Deux accélérations en 78 minutes. Plus tôt dans l’après-midi, son agent, Jean-Pierre Bernès était venu sur RMC dire que son joueur avait compris, qu’il restait au PSG pour s’imposer. Le redressement est donc attendu. C’est le quand qui pose souci. Buteur, Pastore va être passeur en fin de match. Génial passeur pour Rabiot, qui se rachète en finissant une action de classe. Pastore avait un peu plus tôt adressé une passe lumineuse à Cavani qui l’avait gâchée. Le parfois génial Argentin est encore dans le coup du 3-1. Matuidi marque encore. Si on devait monter une académie pour joueur français avec un modèle, il faudrait prendre Matuidi. Le cursus Matuidi avec atelier progression, mentale, technique, tactique… Le PSG s’est donc qualifié finalement sans trembler. Bordeaux n’ayant en effet existé que lorsque Paris l’a remis dans le match. Et parce que le foot ne s’arrête jamais, on est déjà en attente du OL-OM…. »

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