Athletic Bilbao/PSG – Valverde voit son équipe « comme Astérix » !

Ce mercredi à 21h (diffusion sur Canal+) le Paris Saint-Germain (2e) affronte l’Athletic Bilbao (27e) au Stade San Mamés dans le cadre de la 6e journée de la Ligue des Champions 2025-2026. En conférence de presse, Ernesto Valverde, coach espagnol, s’est exprimé au sujet de cette rencontre et de l’adversaire parisien. Il veut enflammer le stade et montrer un état d’esprit solidaire.

Valverde « Nous sommes comme Astérix, mais nous n’avons pas la potion magique ! »

« Nous sommes comme Astérix, mais nous n’avons pas la potion magique ! Nous sommes une équipe avec des joueurs d’ici. Nous avons cette identification forte avec les joueurs. Cela fait partie de notre ADN. C’est un miracle mais on va continuer à combattre.

C’est un match clé pour nous, nous avons très peu de points (27e au classement, 4 points), nous avons besoin de ces points. Ce sera match dur, beau, intéressant. Il faudra être à la hauteur. C’est un match vital. Si nous le remportons, ce sera un pas important. Même chose en cas de défaite. Les favoris, ce sont eux, mais nous sommes l’Athletic Club, tout est possible. 

Valverde « Il faut essayer de jouer de manière solidaire »

C’est une équipe physique, technique. Ses milieux (ceux du PSG) sont d’une très grande mobilité, c’est difficile de suivre le rythme pendant 90 minutes. C’est une équipe constante, avec un grand potentiel. Mais les matches, il faut les jouer. Il faut essayer de jouer de manière solidaire. »

Ernesto Valverde, fidèle à l’identité profonde de l’Athletic, a rappelé que son équipe reste un ovni dans le football moderne : un club ne recrutant que des joueurs issus du Pays basque, ce qui renforce chaque campagne européenne d’un défi presque mythologique. Cette référence à Astérix n’a rien d’anecdotique : elle résume parfaitement l’état d’esprit d’un groupe qu’il décrit comme limité en moyens mais inébranlable en convictions.

Face au Paris Saint-Germain, dont il souligne la puissance technique et surtout la mobilité du milieu, Valverde sait que l’écart de potentiel est réel. Pourtant, son discours est davantage une invitation à la ferveur qu’un constat fataliste. Il en fait même un tournant de la saison : une victoire relancerait Bilbao, mais une défaite pèserait lourd. Dans ce San Mamés incandescent, l’idée centrale reste la solidarité, seule arme identifiée pour tenir le choc.