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Balbir "Peut-être que c'est la bonne année pour franchir un cap... Tuchel est un grand entraineur"

Autour du PSG

Balbir: « Peut-être que c’est la bonne année pour franchir un cap… Tuchel est un grand entraineur »

Le Paris Saint-Germain a donc conclu sa phase de poule de Ligue des Champions de la meilleure des manières en venant à bout de l’Etoile Rouge de Belgrade dans son enceinte du Maracana (4-1). Un succès qui permet aux hommes de Thomas Tuchel de s’offrir la première place du groupe le plus relevé de cet exercice 2018-2019. Pour BUT! FOOTBALL CLUB, Denis Balbir est revenu sur la performance parisienne. Le journaliste voit ainsi une équipe plus soudée que jamais à l’issue d’une poule loin d’être simple. Au passage, il en profite pour dire tout le bien qu’il pense de Thomas Tuchel, acteur majeur de la réussite du club de la capitale. 

« Cette saison, Paris n’était pas forcément attendu. Peut-être que c’est la bonne année pour franchir un cap et accéder au dernier carré. A Belgrade, dans un stade Marakana chauffé à blanc, le PSG a décroché un succès probant (4-1) sur une rencontre couperet et en y mettant la manière. Sur le papier, la logique a été respectée. L’Etoile Rouge était la plus petite équipe de cette poule et a fini dernière. Malgré tout, il ne faut pas banaliser la performance parisienne. Oui, Belgrade a été faible face au PSG sur deux matches. Y compris dans son Marakana où il n’avait pas perdu depuis plus d’un an. Mais Belgrade n’a pas été faible contre Naples et Liverpool. Cela peut aussi vouloir dire que le PSG était fort.

Pour moi, Paris a bien négocié sa phase de poule. Ce n’était pas forcément simple avec la défaite inaugurale à Liverpool mais le fait d’avoir dû batailler a paradoxalement soudé les liens. Plutôt que de mettre des 5-0 à Anderlecht ou autres, le PSG a été contraint de montrer de vraies vertues collectives pour s’en sortir. On peut être optimiste pour les 8e de finale. Surtout quand on voit le plateau des adversaires possibles pour le PSG. »

« On tend vers un PSG plus collectif que jamais. »

« Quand on l’a vu débarquer à Paris, on pensait – moi le premier – que Thomas Tuchel était un choix curieux. On nous vendait des noms plus prestigieux comme Wenger, Conte ou Simeone et l’Allemand est arrivé. Finalement, on se rend compte que l’école Dortmund fonctionne. Tuchel est un grand entraîneur, quelqu’un qui prend des risques et qui innove. Sur cette phase de poule, il y a eu des changements de systèmes (…). Même s’il a surement froissé quelques susceptibilités, on tend vers un Paris plus collectif que jamais. Ce que je ressors de cette phase de poule, c’est qu’il y a une vraie adhésion du vestiaire concernant sa méthode », a exposé Denis Balbir.

Un collectif qui prend l’ampleur. 

Difficile de ne pas abonder dans le sens de Denis Balbir sur ce coup là : tout au long de cette phase de poule, on a senti le club de la capitale, sous l’impulsion d’un Thomas Tuchel particulièrement inspiré, prendre de plus en plus de dimension. Sortir de cette poule C, à la première place en plus, n’a pas été une mince affaire et peut-être, oui, que cela sera positif pour la suite de la compétition. Mis dans le bain tout de suite, les Parisiens savent à quoi s’en tenir et ils ont déjà souffert ensemble, ce qui a créé une sorte d’osmose entre eux.

On espère que ce visage sera le même en février avec une équipe toujours aussi combattante, et désireuse de jouer ensemble et de se battre les uns pour les autres.

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