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Denis Balbir : Cavani "Sans réalisme, les flonflons sonneront toujours faux"

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LDC – Balbir « Blanc a manqué sa composition de départ », avec Marquinhos notamment

Hier soir face à Manchester City (2-2, quart de finale aller de Ligue des Champions), Laurent Blanc a surpris au moment de composer l’équipe du Paris Saint-Germain en alignant Serge Aurier et Edinson Cavani. Sur son blog, le journaliste Denis Balbir a évoqué les loupés Parisiens.

« Soyons clair. A tous les étages, Paris a manqué de sérieux. Comment peut on titulariser Serge Aurier qui n’a pas le rythme dans les jambes, au-delà de ses écarts, dans un match aussi capital pour la suite de la saison ? Comment Laurent Blanc a t’il pu faire ça à Marquinhos, qui ne doit avoir qu’une hâte, rejoindre l’Espagne où il est attendu et où il sera, on l’espère pour lui, mieux considérer.

Quand on sait que l’entraîneur du PSG disait qu’il était méfiant et rejetait presque l’étiquette de favori, pourquoi ne pas avoir donc assuré l’assise défensive, plutôt que de privilégier le retour d’un banni dont il espérait que les courses et les centres soient un salut. Au lieu de cela, Aurier a été comme toute son équipe, transparent voire livide, et même directement responsable d’un but encaissé. Un Paris méconnaissable, craintif, peu entreprenant, approximatif en tout et dans toutes les lignes.

Une terrible soirée où clairement Laurent Blanc a d’abord manqué sa composition de départ avant de louper son coaching. Toujours facile à dire me direz vous après une déception, mais au risque de froisser notre ami cévenol, il faut bien admettre que son manque de réaction et ses choix en cours de match où l’équipe était perdue par l’enjeu, laissent pantois.

Marquinhos sur le banc… Lucas sur le banc,alors que si Cavani est toujours d’une grande utilité, il semblait que le jeu de Lucas fait de provocation, de profondeur et de dribbles était au départ plus gênant pour une lourde défense de City qu’un Cavani qui n’a pesé que 3 grammes devant cette même défense.

(…)Moi qui m’étais réconcilié avec l’idée qu’Ibra portait le club au plafond, tirer un penalty toujours du même côté contre un gardien d’expérience qui restait sur deux réussites dans l’exercice démontre d’une trop, bien trop grande confiance en soi, qui tranche drôlement avec la prudence affichée par Laurent Blanc la veille du choc en conférence de presse. Comment un attaquant de la trempe d’Ibra a pu être aussi léger dans sa tentative ? (…)

Alors, on va me dire que Paris peut gagner à l’extérieur ce qui est une réalité. On va me dire que Paris n’a que peu de chances de passer après un tel score à l’aller, soit. Mais moi ce qui m’inquiète, c’est que c’est toute l’équipe, voire le club qui a manqué de sérieux pour enfin franchir un palier qui était à sa portée. Les premières minutes inspiraient de l’inquiétude. Les visages étaient marqués et préoccupés dés les premières secondes.

Voilà Paris condamné à l’exploit. Il faudra changer de peau. Ils nous doivent bien ça, après la purge servie au dîner hier soir. »

Une très juste analyse de Balbir. S’il est facile de juger des choix après avoir vu le résultat, on peut se demander pourquoi Aurier a été titulaire. Qu’il soit pardonné, très bien. Mais ne devait-il pas aussi être prêt pour une telle rencontre? N’aurait-il pas été mieux de le faire reprendre en Ligue 1 d’abord?

Surtout que Marquinhos a pu penser qu’il jouerait. Et Brésilien s’est longtemps échauffé hier soir avant de se rasseoir à la 90e minute, visiblement dépité. Il aura le match retour pour se consoler. Et s’il a encore la superbe idée d’être irréprochable et que le PSG se qualifie, le remettre sur le banc en demi-finale serait incompréhensible (certes, nous en sommes loin).

Maintenant, le constat est fait que le match d’hier a été loupé. Mais la qualification est toujours à portée. En 90 minutes, beaucoup de choses peuvent se passer. Il faut voir ce que réserve le weekend aux deux équipes en terme de blessures, puis voir les équipes alignées mardi.

Le PSG peut encore y croire. Les joueurs n’ont pas le choix. Il serait inacceptable de sortir en quart de finale comme l’an dernier, avec cette sensation que les joueurs ont abandonné avant la fin. L’histoire du club est faite d’exploit européen. Une victoire à City ne serait pas forcément parmi les plus grands, mais ce serait bien de s’en inspirer et faire un très grand match.

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