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Ludovic Giuly « Il faut se surpasser à 200%. Je n’ai pas vu un grand PSG »

par
Quentin Nougué
le 13 avril 2016 à 18:59

Après l’élimination du Paris Saint Germain en quart de finale de la Ligue des Champions, Ludovic Giuly a mis en exergue la principale faiblesse parisienne: le manque d’intensité.

Immédiatement après la fin de la rencontre face à Manchester City, l’ancien joueur de l’équipe parisienne Giuly a sur le plateau de la chaîne beIN Sports critiqué le manque d’envie dont on fait preuve les joueurs de la capitale, tout au long de cette rencontre.

Ce qui devait être une revanche pour le club de la capitale, c’est transformé en une prestation insipide. Tenu de s’imposer chez les Skyblues, l’entraîneur Laurent Blanc avait mis en place une composition inédite afin de s’imposer chez son adversaire. Déboussolés, errant sur le terrain, les franciliens ont peiné à mettre de l’intensité dans cette rencontre. Au point que certains joueurs ne consentaient plus vraiment à fournir d’efforts.

A celui qui s’était hissé en finale de la Ligue des Champions avec Monaco, il lui est apparu que les joueurs parisiens jouaient en dessous de leur niveau face à une bien pâle équipe mancunienne.

« Je suis déçu du comportement de l’équipe. On joue un quart de finale de Champions League, ce n’est pas possible de jouer avec cette intensité. Il faut se surpasser à 200%. Je n’ai pas vu un grand PSG. Il n’y a pas eu non plus un grand Manchester City, mais ils ont été parfaits en marquant deux buts au Parc. »

L’élément le plus flagrant étant le but qu’encaissent les parisiens par l’intermédiaire de De Bruyne. Si les défenseurs franciliens sont en mesure de prévenir le tire, le manque criant d’agressivité ne leur permet pas de s’interposer à temps.

« Ils sont passés face à une équipe du PSG juste décevante. Par exemple, sur le but encaissé, Cavani se retrouve dans les 18 mètres. On est en position de défendre mais l’agressivité est néante. »

D’où désormais certaines questions quant à l’avenir de certains joueurs. En effet, il apparaît que certains parisiens n’ont plus la même capacité à produire des efforts, à défendre convenablement.

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