PSG/Arsenal – Analyse du match : Un Paris intense mais, qui a trop gâché

Première rencontre pour le Paris Saint-Germain dans cette Ligue des Champions 2016/2017, les Parisiens accueillent au Parc des Princes les Gunners d’Arsenal . Une rencontre déjà primordiale pour les Parisiens, qui se doivent de finir premier de leur poule, afin d’éviter de tomber sur une pointure en huitième de finale. Face à l’autre favori du groupe, le PSG se présente plein d’incertitudes avec notamment un Unai Emery décrié par les médias, et des joueurs qui ne sont pas tous dans les mêmes conditions physiques et pour certains, qui reviennent juste de blessures. 

La composition d’équipe était très attendue pour ce premier très gros match de la saison. L’absence de Ben Arfa dans le groupe du PSG pour affronter les Anglais ce soir, avait fait couler déjà beaucoup d’encres.

La première chose qu’on note c’est la présence dans les buts d’Alphonse Aréola à la place de Kevin Trapp, l’habituel titulaire du poste en Ligue 1, alors c’est pas monnaie courante de faire ça en France mais en Espagne par contre c’est déjà arrivé récemment à Barcelone et au Réal Madrid notamment. En défense, on note les retours de Thiago Silva, Maxwell, et Aurier qui espérons-le, seront bien à 100% pour ce grand-rendez vous malgré leurs récents pépins physiques.

Au milieu, le trio habituel n’est pas reconduit, et c’est une association Rabiot-Krychowiak-Verratti inédite, qui va essayer de gagner la bataille de l’entre jeu. Un Krychowiak qui joue gros ce soir en sentinelle  devant la défense, et qui va devoir apporter sa grinta et ses qualités physiques face à des Gunners un peu limités dans ce domaine.

L’une des surprises aussi c’est la présence de Matuidi en ailier gauche. Ce choix de l’entraîneur Basque peut surprendre mais on peut s’imaginer qu’il a placé Matuidi dans cette zone pour bloquer le couloir à Bellerin, l’arrière droit d’Arsenal, qui prend énormément le côté droit et centre à la perfection. Di Maria et Cavani animeront l’attaque et seront en charge de presser une défense anglaise souvent en difficulté lorsqu’elle est mise à contribution.

Une entame très réussie

Le début de match est idéal pour les Parisiens, en effet après seulement une minute de jeu et un déboulé de Serge Aurier sur le côté droit, c’est Cavani qui reprend de la tête un centre parfait de l’Ivoirien. Edison Cavani qui ouvre le score dés la première action du match, on ne pouvait rêver mieux pour l’attaquant et pour le PSG.

Un premier quart d’heure étincelant des parisiens avec un pressing incessant sur le porteur de balles d’Arsenal, ainsi qu’une maîtrise technique avec le ballon qui prive les Gunners de toute possession de balle. Tous les joueurs parisiens sont en mode Ligue des Champions et ont élevé leur niveau de jeu dans ce début de match. On peut noter l’abattage et l’apport de Krychowiak au milieu qui est en train de justifier son important transfert de l’intersaison.

Arsenal répond, Cavani loupe

Puis petit à petit le match s’équilibre, Arsenal commence à sortir la tête de l’eau et les parisiens ont un coup de moins bien.  Mais les Gunners ne se créent pas d’occasions chaudes, à la différence du PSG qui par deux fois manque l’occasion d’aggraver le score par Cavani. Alors autant la première occasion est excusable car il s’arrache pour se mettre en position de tir, autant la deuxième l’est moins car il n’est pas du tout sous pression et manque complètement son contrôle de la poitrine.

La mi-temps arrive sur ce score de un à zéro pour les parisiens, un score assez heureux pour Arsenal tant les deux occasions de Cavani ont été flagrantes. Au niveau des joueurs, sur ces premières quarante-cinq minutes, on s’extasie devant un Serge Aurier tout simplement extraordinaire, on apprécie le travail de l’ombre de Krychowiak et Matuidi, mais on doute sur la capacité d’un Cavani a être décisif en Champion’s League.

Le PSG reprend le dessus dans le jeu, mais ne termine toujours pas ses occasions

Pour la deuxième mi-temps, les hommes d’Unai Emery devront continuer sur leur lancée de la première mi-temps, avec un pressing incessant et une envie de se surpasser en rajoutant à ça une pointe de réalisme devant les buts adverses

Le début de la deuxième période ne ressemble en rien à la première mi-temps, Arsenal joue plus haut et presse les défenseurs parisiens qui éprouvent les pires difficultés à sortir proprement le ballon.

Mais après dix minutes de souffrance côté parisien, les joueurs de la capitale reprennent leur marche en avant et se créent encore deux énormes occasions. La première par l’intermédiaire de Di Maria, mais l’Argentin ne maîtrise pas assez sa conduite de balle pour inquiéter Ospina et la deuxième par Cavani, qui seul face à Ospina va buter sur le portier des Gunners. Ça fait beaucoup trop d’occasions ratées côté Parisien, et on commence à craindre le but égalisateur des Anglais.

Un but qui fait mal, mais une prestation encourageante

Malheureusement c’est ce qui arrive, alors que les parisiens devraient mener par minimum deux buts d’écart, Arsenal égalise sur une action confuse par l’intermédiaire d’Alexis Sanchez. Un but partout c’est le score final, malgré une énième occasion ratée par Cavani, le score est dur pour le PSG qui aurait mérité de l’emporter.

Nouvelle désillusion pour les supporters Parisiens avec ce match nul concédé face à l’autre cador du groupe. Cependant, il n’y a pas tout à jeter dans cette rencontre et  notamment la qualité du jeu proposée par le PSG qui a dominé une équipe d’Arsenal dépassée. Les occasions ratées en revanche sont inquiétantes, d’abord parce qu’elles l’ont été majoritairement par notre avant-centre titulaire, mais aussi parce qu’en Champion’s League il faut faire preuve de réalisme pour aller loin et espérer remporter l’épreuve. Prochaine rencontre européenne le mercredi 28 septembre. Le PSG se rendra à Ludogorets où le faux-pas sera interdit.

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