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Ménès ne souhaite pas « avantager » le PSG

         Suite au conflit qui oppose le Paris Saint-Germain à Canal+ (boycott des journalistes par le club de la capitale jusqu’à la fin de la saison), Pierre Ménès a souhaité réagir au Canal Football Club en évoquant les preuves avancées par le club parisien au moment de « l’affaire » Brandao (coup de tête à Motta qui retournait aux vestiaires en fin de match).

« C’est ce qu’a fourni le PSG à l’intégralité de la presse lorsque Brandao a mis un coup de boule à Motta, les images n’ont pas été captées par Canal, mais par la vidéosurveillance du Parc. » éructe-t-il en montrant une clé USB.

« On montre les images à la demande du PSG ? On ne les montre pas pour ne pas embêter la Ligue ? Le deux poids deux mesures m’insupporte. »  s’exclame-t-il, énervé.  Il termine son analyse par une tirade à la « Ménès » :

« Quand tu te fais choper en excès de vitesse tu dis pas « salaud de radar il m’a flashé » ! Non, tu roulais trop vite, et t’as été pris par le radar. »

Le journaliste de la chaîne cryptée défend son « bifteck », et c’est tout à fait son droit car s’il ne peut plus (ou moins) parler du PSG (mais aussi de l’Olympique de Marseille qui a entamé la même démarche), il sait très bien que l’intérêt des téléspectateurs va nettement diminuer. Et, au bout du compte, si la situation venait à se détériorer encore plus, la chaîne pourrait perdre bon nombre d’abonnés.

Toutefois, il cite là deux faits qui ne sont pas équivalents. Entre l’agression physique de Brandao sur l’un de nos joueurs, et les  « insultes » de Zlatan à la sortie d’une défaite, il n’y a pas de comparaison possible. Pour preuve, les sanctions ont d’ailleurs été sans commune mesure.

Il sous-entend que sa chaîne ne peut pas avantager le PSG en ne montrant que les images souhaitées. Pour autant, il semble clair que, sur la chaine cryptée, le problème soit au contraire l’anti-parisianisme sous-jacent d’un bon nombre de journalistes. Non pas celui de M. Ménès, qui est plutôt un fan du club, mais celui qui suinte de ses confrères, à l’affût du moindre problème concernant le club . La guerre ouverte entre Canal+ et BeIN Sports, diffuseur concurrent et qataris, ne fait qu’accentuer ce ressentiment.

On ne peut donc s’empêcher de penser que certains de ces spécialistes ne pensent qu’à une seule chose : Égratigner sans cesse le PSG et son entourage.

C’est évident, Zlatan a fauté, il a été pris par les images de Canal, et il va le payer (très cher). Le but du club n’est donc plus de défendre Ibra, mais plutôt de le protéger lui et ses coéquipiers pour la suite des compétitions importantes qui les attendent, où ils n’auront pas de concentration à perdre dans des frasques journalistiques douteuses.

Même si le coup porté (4 matchs fermes de suspension, peine maximale dans un tel cas) ne lui sera pas fatal, souhaitons-le, il fallait que le PSG réagisse à cette “énorme” goutte d’eau, qui a fait déborder un vase Canal+ déjà bien rempli.

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