Zlatan « chez lui » en France, « rien à dire » sur Manchester United

A la veille de l’entrée en compétition de la Suède, qui sera opposée à l’Eire ce lundi 13 juin à 18h au Stade de France, Zlatan Ibrahimovic s’est présenté en conférence de presse.

Celui qui est l’idole de tout un peuple a abordé cette rencontre avec les journalistes avec beaucoup de sérieux, et avait laissé les punchlines, dont il est coutumier, au vestiaire.

La sélection Suédoise va donc débuter cet Euro dans l’enceinte de Saint-Denis, un stade qui « réussit plutôt bien » à Ibra. Pour le capitaine Suédois, qui se sent «chez lui en France», le match sera un peu spécial. Il s’est exprimé sur le sujet en ces termes :

« Pour moi, la plus grande différence (avec l’Euro précédent, Ndlr) est que ce tournoi se joue en France et que c’est un peu chez moi. Ça fait quelques années que j’habite ici, j’ai joué au PSG, c’est donc une occasion encore plus spéciale. Une autre différence est que j’ai plus d’expérience. »

Fidèle à son image, Ibra se veut sûr de sa force, et semble prêt à réaliser une grande compétition. Il l’évoque dans un état d’esprit très serein, en atteste les propos suivants, alors qu’il était interrogé sur son rôle de leader au sein de sa sélection :

«Être un leader responsable, ce n’est pas quelque chose qu’on décrète. On apprend, on développe ce côté. Cela fait quelques années que j’ai ce rôle qui m’a aidé en tant que joueur également. Il y a peut-être encore plus de pression sur moi, mais je veux ce rôle. Je veux prendre la pression sur moi pour que mes coéquipiers jouent sans elle.

L’équilibre est important. Bien sûr que l’on joue différemment du PSG. Je dois être patient avec mes coéquipiers alors que j’étais plus exigeant avec le PSG. L’idée, c’est de progresser, apprendre de nouvelles choses, pas se satisfaire de rester au même niveau. Je ne suis pas du genre à rester sur le canapé à ne rien faire»

Alors qu’on lui a souvent reproché de monopoliser l’attention au Paris Saint-Germain, il faut bien reconnaître que cela a pu aider les joueurs les moins prompts à appréhender la pression inhérente dans le football de haut niveau.

Mais, conscient qu’en sélection il est entouré de joueurs qui ne font pas partie des meilleurs mondiaux, Ibra sait qu’il doit plus que jamais absorber cette pression, et revoir son exigence envers ses coéquipiers à la baisse.

En plus de l’Irlande du Nord, la Suède est dans le même groupe que l’Italie et la Belgique. Autant dire que l’équipe d’Erik Hamren aura fort à faire pour se qualifier.

Puis, celui qui est envoyé avec insistance à Manchester United, a été interrogé sur la possibilité qu’il rejoigne la Premier League. Et notamment sur les propos de Roy Keane (l’ancien milieu des Diables rouges avait déclaré que Manchester United devrait faire signer au géant suédois un contrat d’un an) :

« Roy Keane a une grande expérience dans le football et il sait de quoi il parle. S’il dit des choses pareilles, c’est bien pour moi. Concernant Manchester United, je n’ai rien à dire. Vous en saurez bientôt plus sur mon avenir. J’aime le foot et quelle que soit ma destination, je resterai le même et je m’efforcerai d’en profiter. »

Pour le moment, Ibra continue de miser sur le silence. Il semblerait que, dans tous les cas, il soit obligé d’attendre le 30 juin pour pouvoir signer un nouveau contrat. Toutefois, il ne semble pas disposé à en dire plus.

Enfin, concernant les différentes échauffourées qui se sont déroulées à Marseille, Zlatan s’est exprimé en tenant les propos suivants :

«La violence dans les tribunes, ce n’est pas bien. Je veux que les supporters en profitent, qu’ils se régalent. Ca ne devrait pas se passer comme ça».

Une façon de condamner les agressions qui ont eu lieu, et qui ne devraient pas exister dans le monde du football, et, plus généralement, dans le sport.

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