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Exclu - Interview de Vincent Guérin: le carton de David Luiz contre City "résume la double confrontation"

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Exclu – Interview de Vincent Guérin: le carton de David Luiz contre City « résume la double confrontation »

Vincent Guérin, ancien joueur du Paris Saint-Germain (1992-1998) et de l’Equipe de France (1993-1996) nous a accordé une interview accompagné de Julien Mirabel (auteur de L’indispensable des paris sportifs et ancien trader FDJ). Nous sommes notamment revenus sur l’équipe actuelle du PSG et son échec en Ligue des Champions, avant d’évoquer leur nouveau projet, le site international de pronostics sportifs Pronostip.

A froid, comment expliquer la défaite face à City?

Il y a toujours des explications que l’on peut élaborer, trouver. Après, sur des matchs de Coupe d’Europe, quels qu’ils soient, il y a des ingrédients à mettre : la concentration, de la première à la dernière seconde; l’agressivité et l’intensité de jeu, mais on a pu déceler aucun des 3 sur les matchs du PSG contre City.

La symbolique c’est la première minute du match aller. City met un ballon en profondeur pour Agüero, David Luiz à 3-4 mètres d’avance et y va tranquillement. Mais Agüero est concentré et agressif, donc il récupère le ballon. Et derrière Luiz fait une faute, prend un jaune et est suspendu au match retour. Cette action résume complètement la double confrontation.

Au niveau de l’intensité de jeu mise par le PSG, on avait la sensation que ce n’était pas vraiment un match de Ligue des Champions, avec la volonté de mettre à mal l’adversaire du jour.

Pourtant, le PSG ne parlait que de la Ligue des Champions depuis le début de la saison

Ouais, mais c’est toujours pareil, il faut être prêt le jour J (rires). J’ai connu un joueur, le regretté Jean-Lucas Sassus, qui jouait les matchs avant de les jouer. Il savait qu’on jouait le mercredi, la veille il y avait une anxiété chez lui qui était très forte et il n’arrivait pas à se dépêtrer nerveusement. C’était compliqué pour lui et pour l’équipe, car il laissait pas mal de « gomme » avant de les jouer.

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« on ne peut pas implorer seulement la faute à une personne »

Depuis la défaite, Laurent Blanc est remis en question dans les médias et par les supporters, vous pensez que c’est lui le grand responsable?

Non, on ne peut pas implorer seulement la faute à une personne. La première des choses, ce sont les joueurs, ils sont sur le terrain. Cela ne changera jamais, ils sont les principaux intéressés, ce sont eux qui courent, tapent dans le ballon. On peut avoir tous les langages possibles avant une rencontre, mais un joueur n’est pas capable de s’auto-gérer sur le terrain, que ce soit techniquement, tactiquement ou émotionnellement, c’est très difficile.

Je pense qu’on a tellement parlé de ce match, qu’émotionnellement les joueurs étaient un peu vidés. On a vu beaucoup d’erreurs techniques assez basiques. Je me rappelle de Blaise Matuidi qui met un ballon touche à Maxwell alors qu’il est tout seul, pareil pour Ibrahimovic pour Di Maria, lui qui manque sa passe pour Aurier. L’appréhension d’un match comme celui-ci est très particulier et il faut une grande force à la fois individuelle et puis collective. Il faut avoir des joueurs matures, des leaders, pour tirer l’équipe vers le haut.

Il faudrait plutôt changer les cadres que Blanc?

C’est toujours plus difficile de changer l’effectif plutôt que l’entraîneur (rires). C’est plus facile de lui « taper » dessus quand les choses ne vont pas. On a mis en avant la stratégie qui ne marche pas sur le match retour, mais si le PSG avait gagné on aurait dit complètement l’inverse. Sur des matchs couperets il faut être présents durant l’ensemble des rencontres et les joueurs ne l’ont pas été. C’est un essai qui ne s’est pas avéré concluant, dans le résultat comme le contenu et il y a donc de la frustration. Il y a des questions que l’on peut se poser.

Il manque aussi une grande ambiance au Parc des Princes pour que le PSG se sublime en Europe?

Guérin

« à l’équipe d’avoir un supplément d’âme sur ce genre de rencontre et de savoir se sublimer », Photo de Guérin qui marque contre le FC Barcelone en quart de finale de LDC 94

Oui, peut-être…mais c’est surtout à l’équipe d’avoir un supplément d’âme sur ce genre de rencontre et de savoir se sublimer. A mon époque on avait cette chance là, de réussir à dépasser la pression et l’enjeu afin de réussir à jouer. On a réussi en termes de résultats et de contenus je pense. L’envie était très forte, il faut amener un « plus » sur ce genre de rencontre. Et cette année on a eu l’impression que c’était plus des « moins » que des « plus » (rires).

C’est là où on voit le collectif, si l’équipe est mature, si elle sait apprivoiser l’événement. Je n’ai pas eu cette sensation, j’ai plutôt vu une certaine crainte, une peur.

Les joueurs actuels manquent-ils d’une « culture PSG »? Faudrait-il plus leur apprendre l’histoire du club pour que l’équipe soit plus soudée, plus forte?

Une forte identité club c’est important. Il faut une identité club sur la gagne, sur ce qu’il a pu se passer précédemment. C’est important de transmettre cela, même si les joueurs du PSG aujourd’hui ils disent que le club existent depuis très peu de temps. Mais on a fait des choses dont les gens n’ont pas pris la pleine mesure. 5 demi-finales de Coupe d’Europe, même si c’était de « petites coupes », et 2 finales, il y a très peu de clubs en Europe qui ont fait ça, vous pouvez les compter sur les doigts d’une main.

Je pense que des joueurs qui ont participé à ces choses là, ça peut aider. Par exemple Yannick Noah (ancien joueur professionnel de tennis, il est appelé par le PSG en 96 en tant que préparateur mental pour aider l’équipe en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, ndlr), un mec qui avait gagné des choses, automatiquement il impulse du « positivisme » dans les individus même inconsciemment. Après, consciemment, à travers la discussion, il peut apporter des choses. Il apporte de la sérénité. Les gens qui ont gagné ont toujours des choses à apporter.

zlatan ibrahimovic ligue des champions psg

« C’est une ignorance de son sport, du club dans lequel il joue »

Vous avez mal vécu la déclaration d’Ibrahimovic (à voir dans le lien l’avant dernière réponse, ndlr)?

Non je ne l’ai pas mal vécu, c’est son ressenti. C’est dommage de penser ça. C’est une ignorance de son sport, du club dans lequel il joue. C’est dommage de ne pas connaître l’histoire du club. Le club est toujours plus fort que tout, les joueurs ne sont que de passages, qu’ on s’appelle Vincent Guérin ou Zlatan Ibrahimovic.

Demain, il ne sera plus sur le terrain. On l’oubliera un petit peu. Mais j’espère qu’on ne l’oubliera pas complètement, car c’est un joueur qui a apporté énormément au club et qui a marqué son passage. Il fait partie intégrante du club. Mais c’est un joueur, comme Thiago Motta, Lionel Letizi, Ronaldinho, peu importe les noms. Les gens qui ont porté le maillot du club, sont des gens importants, ils font partie de l’identité club.

On a l’impression, pour les supporters, qu’il ne sera jamais au niveau des Rai, Pauleta…

Parce qu’il y a une image qui n’est pas forcément ce que veulent les gens, il est un peu le bad boy. Sportivement parlant, il aura toujours une très bonne image, mais médiatiquement elle ne restera pas comme très positive.

Vous avez passé des diplômes d’entraîneur, vous aimeriez un jour entraîner le PSG?

Bien sûr, mais je pense que c’est une utopie. Je ne vois pas comment cela pourrait se faire. Je ne suis pas dans cette partie là aujourd’hui, il faut être dans des réseaux. Je ne rentre pas dans ces rails. Je pense que c’est impossible.

Que pensez-vous de la montée d’autres clubs parisiens?

C’est très bien, il faudrait qu’il y en ait davantage. Le problème c’est que les infrastructures ne sont pas présentes, c’est nuisible. Que ce soit le Paris FC, le Red Star ou Créteil, les stades et les centres d’entraînement c’est compliqué.

Le PSG devrait trouver un moyen de les aider? Avec des prêts de joueurs par exemple?

Peut-être, mais c’est compliqué. Il faudrait déjà une identité forte à ces clubs et c’est difficile. Le Paris FC joue à Charléty, ce n’est pas vraiment son stade. Le Red Star on parle d’un autre stade parce que Bauer est obsolète. Créteil ne joue pas vraiment dans un stade foot, il y a une piste d’athlétisme. C’est compliqué.

Enfin, vous aviez été contrôlé positif à un test antidopage en 97, avant que ce soit annulé en 2000. Vous en voulez aux instances?

Oui, complètement. Je n’ai jamais rien pris, c’est un film mon histoire. Je n’ai jamais rien pris, tous les tests scientifiques que j’ai pu faire se sont révélés négatifs. Si on devait entrer dans le dossier il y en aurait pour 3 jours, il y a beaucoup de choses négatives à dire sur ces choses-là, c’est hallucinant.

Questions à Julien Mirabel, auteur de L’indispensable des paris sportifs et ancien trader FDJ.

On entend dire que la Ligue 1 ne prépare pas bien le PSG pour la Ligue des Champions, une vraie raison ou une simple excuse?

On a vu des contre-exemples. Il y a peut-être une part de vérité là-dedans, mais je pense notamment à Porto. Le championnat portugais n’est quand même pas d’un niveau exceptionnel et ils ont eu des parcours européens très bons, jusqu’à la victoire. On se voile un peu la face en se disant ça, c’est un peu facile.

Il faut être prêt le jour J et être capable d’élever son niveau de jeu. Après, c’est vrai qu’en étant obligé à jouer toutes les semaines à un très haut niveau, on est peut-être plus capable de le retrouver très vite. Mais le niveau du championnat n’est tout de même pas horrible, notamment par rapport aux championnats portugais, néerlandais. Pourtant on a vu Benfica et Porto faire mieux que le PSG.

Quel élément manque le plus au PSG?

L'Equipe annonce qu'Aurier devrait gagner sa place de titulaire la saison prochaine

« l’esprit de groupe n’est pas assez fort », l’affaire Aurier ne serait pas arrivée dans un grand club

Selon moi, le groupe, l’esprit de groupe. Du temps de Vincent, il y avait une équipe avec des vraies valeurs, une vraie énergie commune. Aujourd’hui, l’esprit de groupe n’est pas assez fort. On l’avait senti pourtant l’an dernier face à Chelsea, j’ai cru à ce moment-là qu’un groupe allait naître. Mais pas tant que cela.

C’est des grands joueurs, ils jouent bien ensemble, mais c’est dans ce genre de match qu’il faut un petit truc en plus. Et Paris ne l’a pas encore. C’est normal, cela ne se construit pas en 2 ou 3 ans.

C’est au coach de faire grandir cet esprit? Aux joueurs?

Le coach a un grand impact là-dedans, mais c’est surtout les joueurs. Et il faut écrire l’histoire pour en avoir une vraiment. Il y a eu une grande page d’écrite dans les années 90 ans. Puis on a eu 10 à 15 ans de crise, avec de petits hauts. Il ne faut pas s’en cacher. Je pense qu’on porte encore un peu cette maladie. Même si les joueurs sont différents, on le sent encore dans l’esprit du club.

On a besoin de 4, 5, 6 ans pour se construire quelque chose et atteindre la demi-finale, voire plus.

La vidéo d’Aurier, justement, semble avoir fait mal contre City.

Je n’ai pas compris la titularisation d’Aurier au match aller, c’était pour lui un match de reprise sur un quart de finale, une rencontre qu’on attend toute l’année et où il faut être au top niveau. Certes, il avait fait une énorme saison avant l’affaire Périscope, mais on ne revient pas à très haut niveau comme ça. Je pense ne pas être le seul à ne pas avoir compris, il y avait la possibilité Marquinhos. J’ai entendu qu’il y avait eu une demande de certains joueurs, de certains cadres, je ne sais pas quelle est la vérité là-dedans (rires).

Et avec un groupe plus soudé, on aurait certainement pas vu d’affaire Périscope.

Je ne pense pas en effet. C’est une preuve que ce n’est pas encore un vrai groupe. Au Barça, au Bayern, vous ne verrez jamais un truc comme ça. Cela n’existe pas. Ce n’est qu’à Paris que l’on voit ça. En même temps, c’est le truc de ce club, il s’y passe toujours quelque chose, on est spécialiste de la crise (rires).

« On a lancé Pronostip parce qu’on s’est dit qu’il y a des gens qui payent des pronostics de personnes qui ne connaissent pas. C’est assez étonnant. On a voulu dire stop aux arnaques. »

Pouvez-vous présenter votre projet, le site?

C’est un site de pronostic sportif, pas de paris, qui est dans sa majorité gratuit. On propose gratuitement aux parieurs et aux joueurs des analyses sur des matchs de football globalement. On a 4 autres sports grâce à des experts que l’on a dans l’équipe, sur le tennis, le rugby, le basket et le hockey sur glace.

L’idée c’est que l’internaute puisse avoir en un coup d’œil l’avis d’un expert sur un match, mais aussi tout un tas de statistiques disponibles pour chaque rencontre. Egalement, on a un comparateur de cote, afin de trouver la meilleure sur pari que l’internaute veut faire.

A côté de cela, on a aussi un système d’abonnement, avec 3 packs différents: Bronze, Silver et Gold, le tout pour rester dans l’esprit sport. Cela permet à l’internaute d’avoir de plus en plus de pronostics. Si vous êtes inscrits en tant que ce qu’on appelle basic member, c’est-à-dire sans payer, vous allez avoir à peu près 20 à 30 pronostics par semaine. Ensuite, si vous augmentez jusqu’à Gold, vous avez plus de 500 pronostics par semaine. Puis c’est à vous de voir si vous êtes d’accord avec nous ou pas, chacun est libre. Le but c’est de donner du volume et du choix aux internautes.

Et pourquoi ne pas aussi proposer les paris sur le site?

Les paris c’est un autre métier, on n’est pas bookmakers. On n’est pas là pour gagner de l’argent sur le dos des gens, on est là pour aider les parieurs à trouver les meilleures cotes, les meilleurs coups à faire. On se place du côté joueur et pas du côté bookmakers.

Que diriez-vous que vous avez en plus par rapport à d’autres sites comme Pronostip?

De vrais experts. Il y a beaucoup de sites de pronostics sportifs sur la toile, mais il y a beaucoup d’arnaques et beaucoup de sites où on ne sait pas qui est derrière. On a lancé Pronostip parce qu’on s’est dit qu’il y a des gens qui payent des pronostics de personnes qui ne connaissent pas. C’est assez étonnant. On a voulu dire stop aux arnaques.

Avec des experts, comme Vincent Guérin, afin de donner des pronostics légitimes. C’est notre grande différence, la légitimité.

Un article de Club Pronostic vous avait critiqué après la sortie de votre livre L’indispensable des paris sportifs, montrant que vos pronostics à la Coupe du Monde 2014 n’avaient pas été spécialement bons. Quelle serait votre réponse?

J’étais consultant pour le Figaro pendant la Coupe du Monde et dans ce format on me demandait de donner, par jour, un coup sûr et un coup risqué. Je ne choisissais pas le type de match et de pronostic. Et on a eu la Coupe du Monde avec le taux de surprises le plus élevé de la Coupe du Monde. Par exemple, le Costa Rica qui gagne en poules face à l’Uruguay, c’était quand même difficile à deviner (rires).

Et moi, au Figaro, je devais donner des pronostics crédibles. Je ne pouvais pas tenter des choses un peu folles. J’analysais et je tentais de suivre le mouvement et la logique statistique, qui s’est révélée infructueuse sur cette Coupe du Monde.

Justement, comme les surprises sont toujours possibles dans le football, n’est-il pas dangereux de parier sur ce sport?

C’est un sport sur lequel il est très difficile de parier. La différence que l’on a, c’est de faire plus que des pronostics que l’on appelle « 1-N-2 », c’est-à-dire soit une victoire d’une soit un match nul. Mais on conseille aussi sur des paris que les gens connaissent moins. Le over/under par exemple, avec plus ou moins de buts dans un match, le score à la mi-temps…on ne se cantonne pas.

« Parier sur le nombre de corners dans un match, c’est un peu joué au loto. »

Cela pourrait aller plus loin? Comme parier sur le nombre de passes, de tirs…?

Ils le font en Angleterre, mais en France il y a l’ARJEL en France qui édite la liste des paris proposables par les bookmakers. Ici, on n’a pas le droit de parier sur le nombre de cartons jaunes ou de corner, alors que dans le monde entier on a le droit. Les Anglais le font, les bookmakers français aussi aimeraient que ce soit possible. Mais c’est vrai que parier sur le nombre de corners dans un match, c’est un peu joué au loto (rires). Il n’y a aucune expertise sur un pari comme celui-là.

Et vous aviez senti venir que Paris perdrait contre City ?

Pas trop, mais cela sentait le Trafalgar. C’est le genre de match sur lesquels on n’aime pas trop donner d’avis. Il y a trop d’enjeu et tout peut se passer. C’est toujours facile à décrypter après le match, mais avant c’est beaucoup plus difficile.

Il y a des paris « sûrs »?

Non, jamais. On donne un indice de confiance qui est de 0 à 10. Ce n’est jamais 0, sinon on le proposerait pas (rires), mais on ne donne jamais 10. Il y a des aléas dans le sport, des surprises sur un mauvais jour, tout peut se passer. Même le PSG peut perdre contre Guingamp sur un match. C’est aussi pour cela que c’est beau le sport.

Par acquis de conscience et logique, on ne met jamais 10 sur 10.

Même pour le Barça contre une équipe de 3e division?

Même pour un match comme ça oui (rires), mais on mettrait certainement 9 pour celui-là. On est là pour apporter un conseil, que les gens puissent confronter leur analyse à la nôtre. On ne veut pas dire d’aller faire un pari exactement, on n’est pas tributaire du jeu des gens, ils sont libres. C’est une indication, un conseil.

Et là, pourriez-vous donner un conseil pour Paris / Marseille en finale de Coupe de France, ou c’est trop dangereux ce genre de match?

CDF – Tirage des demi-finales après le match ASSE / PSG

« Normalement, le PSG va gagner mais c’est un match de Coupe de France »

Là, c’est compliqué. Paris / Marseille, c’est une affiche particulière et les finales de coupes sont à part. Evidemment, la logique c’est que la différence de niveau est évidente entre les deux équipes. Et je suis Parisien, donc le cœur parle aussi, c’est donc difficile d’être objectif. Normalement, le PSG va gagner mais c’est un match de Coupe de France, il peut se passer beaucoup de choses. Les Marseillais peuvent pourrir le match, il peut y avoir des cartons, des événements un peu spéciaux, cela arrive dans les PSG / Marseille (rires).

On se gardera de mettre un fort indice de confiance en avertissant les internautes que c’est une finale de coupe, un match à part. Evidemment, Vincent (Guérin, ndlr) on espère que le PSG va gagner (rires).

Le fait d’avoir des clubs préférés, des rivaux, cela complique les paris?

J’explique notamment dans mon livre qu’il ne faut jamais parier sur son club de cœur parce qu’on n’est pas objectif. On pense souvent que l’équipe est plus forte qu’elle ne l’est vraiment (rires). Ne pas jouer sur son club de cœur, c’est la première des règles.

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