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Abriel : « A Paris, ça part dans tous les sens »

Entré en cours de jeu samedi soir face au PSG, Fabrice Abriel s’est rendu compte des difficultés rencontrées par la formation parisienne.

L’ancien joueur de l’OM avoue que ce n’est pas simple pour un grand club sous pression de gérer ce genre de rencontre et que son équipe en a profité pour prendre les trois points. « Ce n’est pas un exploit. On est sur une bonne dynamique contrairement à Paris. On a joué sur notre valeur. Le PSG a fait des contre-performances ces derniers temps. On savait que ça allait être difficile pour eux. On a tenté notre chance. Je sais très bien comment ça marche dans les grands clubs. Il y a des égos et le coach a une équipe à faire or il faut du temps pour mettre en place une équipe. Malheureusement, il y a beaucoup de moyens déployés donc personne n’est patient. A Paris, ça part dans tous les sens. C’est difficile de gérer ce genre de club. On n’ose pas dire les choses à certains joueurs. Tout le monde n’est pas sur un pied d’égalité ni, du coup, sur la même longueur d’onde. Pour certains, c’est difficile de faire l’effort, de se projeter dans un but commun et d’adhérer à la discipline collective. C’est délicat pour des joueurs à gros égos de ne pas faire la gueule quand ils ne jouent pas et de dynamiser le jeu quand on leur demande de remplacer un titulaire. C’est à eux de se féliciter, de créer un climat serein pour faciliter les choix du coach. Pour nous, c’est plus facile mais on a moins de talent. Et surtout, il y a moins d’attente. On sait que pour gagner et bien figurer dans ce championnat, il nous faudra mettre du coeur. Le PSG a de la marge. Nous, si tout le monde ne tire pas dans le même sens, on est foutu.  Si le PSG avait notre coeur et notre solidarité, il gagnerait le championnat haut la main », a déclaré Abriel, qui sait qu’il est compliqué de gérer les égos dans une équipe de stars. C’est difficile mais pas impossible. A Marseille, on a réussi à surpasser nos égos. Mais il a fallu du temps. C’est en février que tout s’est débloqué. Le déclic est arrivé après une défaite à Montpellier (ndlr, 2-0, le 30 janvier 2010). On s’était fait bouger comme jamais ce jour-là. On accusait alors 9 points de retard sur Bordeaux. Pour nous, le championnat était foutu. Et puis, on s’est parlé. »

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