AS Monaco/PSG – Daniel Riolo « Le 1-2 n’est qu’un leurre tant l’écart est grand »

Hier soir, la 14e journée de Ligue 1 se terminait sur sans doute une de ses plus belles affiches de la saison. L’AS Monaco, champion en titre et 2e (avant le match) recevait le Paris Saint-Germain, son dauphin de l’exercice précédent et actuel premier. Mais cela a finalement été très loin d’un match équilibré, même si l’écart au score est serré : 1-2. Le journaliste Daniel Riolo (RMC) a évoqué cette rencontre sur son blog.

« Paris régale et livre une prestation haut de gamme. Seul souci, les occasions ne sont pas converties. Ça vient sur penalty. Neymar met le 2/0. Il n’y a plus de match tant Paris est supérieur. L’attitude de Monaco est tout de même vraiment décevante. Il n’y a rien. Pas de révolte, pas de volonté de contester la force du PSG.

Un symbole, Fabinho. Totalement transparent. Je regarde d’un œil l’affiche de la Liga. Valence mène devant le Barça (il y aura finalement match nul). En termes de moyens, de qualité globale, c’est mieux que l’ASM, Valence ?? A cet instant oui bien sûr, dans l’absolu, c’est moins sûr. Mais là où Valence se bat et affiche une détermination énorme, Monaco apparaît résigné.

On est proche du 3/0, du 4, du 5… Paris se crée une pluie d’occasions, mais ne marque pas. Pire, sur coup-franc, Monaco revient. Reste que le 1-2 n’est qu’un leurre tant l’écart entre le PSG et l’ASM est grand aujourd’hui… »

Le PSG s’est fait peur malgré une domination écrasante, Monaco marque le pas.

Les Parisiens ont pu avoir quelques craintes sur la fin de match, alors que l’ASM s’est offert 10 minutes d’espoir. Mais cela n’a été dû qu’à une inefficacité presque incroyable du PSG. Ce dernier a totalement dominé ce match, même s’il y a eu quelques erreurs. Reste que les plus grosses ont été commises face au but, notamment par Kylian Mbappé. Sur la physionomie du match, Paris aurait sans doute mérité de gagner 0-4. Comme l’a dit le coach parisien Unai Emery, le PSG mérite sa victoire et la différence de buts devrait être plus grande. Mais le football c’est aussi de savoir marquer.

Il reste que l’AS Monaco a très peu existé hier soir. Signe en partie de la force du PSG cette saison, mais aussi d’un ASM affaibli par rapport à l’exercice précédent. Cela arrive à tout le monde de perdre, mais c’est plus rare de se faire autant malmener à domicile pour une équipe qui est championne en titre. Monaco devra donc relever la tête après 2 échecs (éliminations des compétitions européennes et la première de Ligue 1 qui prend le large), pendant que Paris doit rester sérieux pour continuer son excellent parcours.

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