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Ligue 1 - Bastien Drut ne croit pas à la pertinence des quotas

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Ligue 1 – Bastien Drut ne croit pas à la pertinence des quotas

Dans Le Parisien, Bastien Drut, un économiste du sport, revient sur l’idée de la Ligue Professionnelle de Football, poussée par Jean-Michel Aulas, d’instaurer des quotas en Ligue 1.

La LFP réfléchit notamment à instaurer un quotas de 4 joueurs formés au club sur les feuilles de match des match de Ligue 1. Cette idée germée en partie dans le cerveau du président lyonnais, pour assouvir une vengeance sur le Paris Saint-Germain, ne peut pas inquiéter le club parisien, selon Bastien Drut. Mais plutôt les autres clubs, et il l’explique dans les colonnes du Parisien.

« Le plus gros problème du football français, c’est qu’il n’a pas les moyens, hormis le PSG, de retenir les joueurs qu’il a formés. Une mesure qui force le PSG à recruter en France ? Cela n’arrivera pas. Le PSG mettra encore un peu plus l’accent sur la formation, qui est déjà très bonne. Le seul impact qu’aura cette mesure, c’est uniquement de faire jouer un peu plus les joueurs du centre de formation de Paris. Pour le reste, le PSG ne sera forcé de rien du tout. (…) La sortie vers le haut pour la France, c’est de favoriser des investisseurs supplémentaires « 

Des quotas ne pourront jamais rien face au désir de certains jeunes d’aller jouer dans un championnat plus attractif, grâce au budget, au spectacle et au prestige. Les millions d’euros de la Premier League et sa réputation seront toujours un eldorado pour ces talents formés en France. Comme l’a très bien rappelé Daniel Riolo dans son face à face avec Jean-Michel Aulas sur RMC, aucun club  français n’aurait déboursé les 15 millions d’euros payés par Dortmund pour le jeune Ousmane Dembélé (19 ans) et même avec des quotas Rennes et surtout le joueur n’auraient pris une autre décision. Il faudrait un grand changement des façons de penser en France pour que cela fonctionne.

Reste en effet, pour faire grandir la Ligue 1, si toutefois Aulas et ses amis veulent réellement l’améliorer, d’accueillirles investisseurs étrangers d’une autre façon que la méthode Lyonnaise. Car, la manière qui est utilisée pour essayer de renverser les Qataris depuis qu’ils sont arrivés avec de l’ambition sur les scènes nationales et européennes est assez triste. Il faudrait plutôt essayer de suivre, se dire que la Ligue 1 peut être un grand championnat si seulement les clubs acceptent de garder ses très bons joueurs plutôt que de les voir partir contre de beaux chèques.

 

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