Adversaires

PSG/Caen – Garande « Quand ça finit comme ça, c’est fantastique »

par
NicolasB
le 22 mai 2017 à 01:00

Patrice Garande, entraîneur du Stade Malherbe de Caen, a réagi face à la presse au match nul obtenu samedi soir au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain (1-1, 38e journée de Ligue 1). Il avoue qu’il n’y croyait pas vraiment avant la rencontre, mais qu’il a eu de l’espoir durant le match.

« Quand ça finit comme ça, c’est fantastique. On est tous très heureux d’être encore en Ligue 1, ce n’est pas anodin pour Caen, après une saison très difficile, très compliquée et un dernier match face au PSG, contre qui on prend des scores de tennis normalement. Quand on a commencé le match, j’étais persuadé qu’on ferait les barrages, je me suis mis dans la tête qu’on serait barragiste.

Mais pendant le match on a eu beaucoup de situations qu’on a mal exploitées, un déchet technique, de mauvaises passes… J’ai dit aux joueurs à la mi-temps qu’il y avait la place pour marquer des buts. Et quand on joue Paris, ce n’est pas souvent le cas. »

D’habitude, Caen souffre dans la capitale, mais samedi le PSG n’avait pas très envie.

En venant au Parc des Princes, peu d’équipes peuvent espérer prendre des points. Certaines ont même surtout le simple de ne pas prendre trop de buts durant leur défaite. C’est d’habitude le cas de Caen. L’entame de match laissait d’ailleurs que la rencontre serait longue pour les Caennais. Paris a démarré avec intensité et qualité face à une équipe en manque de confiance.

Mais au fil des minutes, le PSG s’est relâché. Tant pis pour les promesses de spectacle et d’une belle dernière au Parc des Princes, la victoire 1-0 semblait suffire. Sauf que le talent ne suffit pas. Caen avait l’envie de son côté, puisqu’il se battait pour le maintien.

Les erreurs parisiennes ont donné de la place et de l’espoir aux Caennais, qui en ont profité pour aller chercher une égalisation précieuse. Même si le match Caen n’est pas parfait et la saison encore moins, il peut y avoir un peu de fierté dans les rangs normands. Ils ont au moins le mérite de ne pas avoir lâché.

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