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Riolo "2-2, c’est sévère pour Paris. Mais on a encore noté les carences défensives et le banc trop court"

Ligue 1

Daniel Riolo casse la coquille de « Caliméro Aulas »

On le sait entre Jean-Michel Aulas et le Paris Saint-Germain c’est un peu je t’aime moi non plus. Un jour le président rhodanien est derrière le club francilien (en général lorsqu’il joue en Ligue des champions ou lorsqu’il s’agit de battre un adversaire direct de Lyon), le jour d’après il appelle la Ligue à freiner la puissance du PSG. Ainsi alors que la France était occupée à regarder l’Euro 2016, Aulas était déjà à la recherche de cette exposition médiatique qu’il aime tant, et la solution est toute trouvée pour l’entrepreneur en panne d’inspiration, critiquer le PSG.

Par le biais de son blog Daniel Riolo a souhaité revenir sur les déclarations du président des Gones, il s’est exprimé en ces termes :

« J’aimerais brièvement revenir sur le Trophée des champions dans lequel l’OL a été balayé. Ce soir là, le PSG n’a pas gagné avec des stars, des moyens, mais avec une idée de foot, une tactique, souligne Riolo, avant de s’en prendre plus directement à Aulas. Aujourd’hui l’OL dispose de plus de 200 millions de budget. Aulas a initié une com’ de « Caliméro », mais on n’est pas complètement idiot, cher Président. Et j’attends avec beaucoup d’exigence un grand OL cette saison. »

Certains ont, comme d’habitude, voulu nous expliquer qu’Aulas faisait monter la pression à l’approche du TDC afin de tenter de déstabiliser l’équipe d’Unai Emery. La recette est éculée et au vu de la piètre prestation des Lyonnais (victoire du PSG 4-1), il aurait mieux fait de tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler.

La vérité c’est que la plupart des critiques proférées par Aulas sur le PSG sont les fruits d’une frustration extrême. Lui qui a amené son club à un très haut niveau et qui voyait la France du football l’envier, ne supporte pas de ne plus être la tête de gondole du football français. Comme le souligne Riolo, le jour où Paris a gagné contre l’OL, il n’y avait pas que des stars dans les rangs du PSG (rappel : Trapp, Aurier, David Luiz, Kimpembe, Kurzawa – Stambouli, Thiago Motta, Di Maria, Pastore, Lucas, Ben Arfa).

Certes Emery avait aligné une belle équipe, avec tout de même 5 joueurs estampillés Ligue 1, mais Lyon avait largement les moyens d’offrir une meilleure copié que celle rendue le 6 août alors que Génésio avait mis son équipe type.

Alors oui Aulas et le PSG c’est souvent « je t’aime, moi non plus » mais le président rhodanien devra méditer sur la phrase suivante, il faut être deux pour s’aimer, et on a l’intime conviction que cet « amour » n’est pas réciproque.

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