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Internationaux - Di Maria et Pastore titulaires avec l'Argentine, Lavezzi remplaçant

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Copa America- Les réactions de la presse d’Argentine après le match de Pastore

Après sa prestation très aboutie face au Paraguay, en demi-finale de Copa America, la presse argentine se montre dithyrambique envers le meneur de jeu du Paris Saint-Germain, Javier Pastore. des propos relevés par CulturePSG.

Ainsi, le mensuel El Grafico rend hommage au Flaco et le crédite d’un 9/10. « Il s’affirme dans cette Copa dans le XI titulaire. Un but, une passe décisive magistrale, et de grandes combinaisons avec Leo. Du très bon Flaco. Il se propose toujours, même s’il se trompe parfois. »

Le tandem Messi-Pastore a séduit le mensuel et fait son éloge : « Une leçon de football qui, en 2ème mi-temps, avait tous les ingrédients pour ravir le palais des argentins : toque, circulation, changement de rythme, verticalité, but. Une symphonie par les deux maestros Messi et Pastore, chaque jour plus partenaires, chaque jour plus déterminants dans ce qu’ils sont : deux talents complémentaires qui, lorsqu’ils sont sur la même longueur d’onde, sont capables de pulvériser n’importe quelle entreprise de neutralisation. De l’art footballistique à l’état pur, celui qui remplit notre âme et notre cœur. Celui qui nous autorise à laisser libre cours à nos espoirs et à se laisser aller comme un cerf-volant dans le vent. »

La Nación en fait même son homme du match, toujours avec un 9/10 : « Il montra à nouveau que balle au pied et en combinant avec Messi, il pouvait être létal. Plusieurs combinaisons avec le n°10 pour briser la défense paraguayenne. Il marqua un golazo en en offrit le 3ème but à Di Maria. La figure du match côté argentin. »

Même son de cloche pour le journal Olé, avec le titre honorifique de meilleur joueur de la rencontre, et 9/10. Extrait : « Un match de plus pour ceux qui l’aiment, un de moins pour ceux qui l’insultent. Énorme match du patron du PSG. Jouant plus près des pointes, il fut éblouissant et donna raison à Martino, qui lui a maintenu son soutien malgré la bonne forme de Banega. La « bandera » (drapeau, littéralement, symbole de façon imagée) flotte très haut. »

Le quotidien va même plus loin et lui consacre un édito intitulé I love Pastore, et rédigé par Diego Macias dont voici la traduction : « On a pensé aux 4 fantastiques (Messi, Aguero, Di Maria, Higuain) ou au joueur du peuple (Tévez), mais le « fantastique » a été Javier Pastore. Pourquoi Pastore et pas Di Maria, qui a marqué 2 buts ? Pourquoi Pastore et pas Messi, qui a très bien joué ? Pourquoi Pastore et pas Aguero ou Higuain, qui ont également marqué ? Parce que Javier a gagné sa place, grâce à son talent, talent qui n’est pas seulement individuel ou lié à ses qualités techniques.

Son talent est aussi de savoir lire le jeu, d’accélérer les attaques argentines, de dicter le rythme, en le ralentissant quand l’équipe en a besoin et l’accélérer d’abord avec sa tête plutôt qu’avec ses pieds. C’est de cette façon qu’il donna sa passe décisive et marqua son but. C’est comme ça aussi qu’il fut impliqué sur deux occasions avec Messi, la 1ère se finissant avec le but de Di Maria, la 2ème qui de peu ne fut pas la cerise d’un gâteau qu’on put déguster dès le début du match où Pastore montra que le ballon allait être sien et que son intelligence allait être la clé de la victoire argentine. Il y a quelques jours, Javier disait : « Soit on aime mon jeu, soit on le déteste ». Aujourd’hui, on dit : « on t’aime Javier » . »

Il y a un an, Pastore n’avait pas été pris pour la Coupe du Monde et c’était normal. Aujourd’hui, l’Argentine n’imagine même pas s’en passer. C’est comme au PSG. El Flaco, dans sa carrière comme sur le terrain, sait toujours surprendre. On ne peut que lui souhaiter continuer comme ça et de remporter la Copa America avant la Ligue des Champions, au plus vite.

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