Autour du PSG

Les querelles des dirigeants nuisent à la FFF et favorisent les partisans d’une Ligue fermée selon Chaudel

par
Johan
le 8 mai 2020 à 02:00

Vincent Chaudel, directeur de l’observatoire économique du sport, a été invité par France Football à commenter le comportement du football français durant la crise liée à l’épidémie du coronavirus. Et le constat est loin d’être réjouissant.

“Il aura fallu près de quatre ans à la FFF pour remonter la pente après la déflagration Knysna dans l’opinion. Combien de temps faudra-t-il pour réparer l’impression négative des querelles de dirigeants dans l’esprit des Français et des sponsors ?

Chaudel « les comportements des uns et des autres ces dernières semaines nourrissent le terreau de ses puissants partisans.”

Pire encore, il est fort probable que les semaines et mois à venir nous réservent un tournant juridique à ce qui ressemble de plus en plus à un soap opera, chacun y allant de sa contestation du classement final 2019-20 devant les tribunaux. Une lLgue fermée ne correspond pas à notre culture mais on ne peut s’empêcher de penser que les comportements des uns et des autres ces dernières semaines nourrissent le terreau de ses puissants partisans.”

Clairement, l’image du football français a été plutôt ternie par toute cette période. On attendait de la solidarité et des solutions face à une situation compliquée. Finalement, cette dernière a surtout fait sortir des « guéguerres » avec les intérêts personnels en tête et des idées qui partent dans tous les sens. Pas de quoi avancer efficacement ni donner le sentiment que le football français est vraiment parti pour grandir.

Il serait temps pourtant d’y arriver pour avoir un espoir de se rapprocher des plus grands championnats européens. La visibilité et les points européens amenés par le PSG ne suffiront pas. Il faudra ajouter un peu d’ambition dans les stratégies des clubs, mais aussi un peu plus d’unité. Pour le moment, on espère voir enfin de la solidarité et des vraies solutions collectives. Même si on commence à avoir du mal à y croire.

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