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Patrice Loko + Vincent Guerin + Oumar Dieng PSG

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Patrice Loko, Vincent Guérin et Oumar Dieng reviennent sur leur épopée en Coupe des Vainqueurs de Coupe

Le Paris Saint-Germain remportait il y a 20 ans la Coupe des Vainqueurs de Coupe face au Rapid Vienne, Patrice Loko, Vincent Guérin et Oumar Dieng qui faisaient parti de l’effectif lors de cette épopée sont revenus sur ce parcours sur le site du PSG.

« On n’avait pas forcément le sentiment d’aller jouer une finale de Coupe d’Europe. C’était vraiment impressionnant. L’ambiance était tellement détendue qu’on aurait dit un groupe d’enfants en colonie de vacances.

Ce n’était pas forcément très sérieux», poursuit Loko, «mais c’était révélateur de l’ambiance festive qui régnait au sein du groupe. On avait l’impression de vivre ce que nos supporters allaient vivre deux jours plus tard en ralliant Bruxelles pour nous soutenir.

Cela n’arrive pas tous les jours de jouer une finale de Coupe d’Europe et on l’a ressenti lors de la causerie d’avant-match. On n’entendait pas une mouche voler», raconte Vincent Guérin.

Pour Dieng, c’est le teint du Président qui l’avait interpellé. « Lorsque Michel Denisot est arrivé à l’hôtel pour la collation, il était tout blanc! Je ne sais pas si c’était à cause de la pression, mais il n’était pas comme d’habitude… d’ailleurs, lors de la collation tout le monde était concentré», reprends Loko. «Personne ne parlait . Je pense que chacun était déjà dans son match. Je me souviens de la tension qui régnait dans cette salle…

On connu le onze de départ le matin, mais Luis n’avait pas annoncé quels joueurs seraient en tribunes. J’avais la boule au ventre comme d’autres joueurs, car on s’était déplacés à 24 ou 25 joueurs. Je savais que je ne serai pas titulire, mais j’avais vraiment envie de vivre ce match en tant qu’acteur.

C’est là que ma finale a véritablement commencé.  A ce moment-là, les supporters prennent place dans les tribunes. «On les entendait chanter depuis le vestiaire»,  se souvient Guérin depuis la place qu’il occupait à l’époque. « C’était une source de motivation supplémentaireOn a alors compris que tout un club était derrière nous. On avait l’envie de bien faire et de leur offrir la victoire», explique Loko.

« Quand il est sorti, on a eu l’envie de tout faire pour gagner pour lui. Je pense que cela s’est vu sur le terrain. » Quelques minutes plus tard, Paris obtient un coup franc. Certains pensent alors que Djorkaeff va se charger de le tirer … « Mais Luis a bondi du banc et s’est même cogné la tête, se rappelle Dieng. Il a crié que c’était à Bruno (N’Gotty) de s’en charger. »

Finalement, Djorkaeff décale N’Gotty qui expédie un missile légèrement dévié dans les filets du portier autrichien. « C’était son jour, c’était le coup franc qui lui allait bien et il a saisi sa chance, explique Vincent Guérin. On savait qu’il était capable de ce genre de choses.

J’étais supporter du Paris Saint-Germain depuis mon enfance et je n’aurais jamais imaginé soulever une Coupe d’Europe sous ce maillot. On a vécu énormément de grands moments avec ce club, mais là, c’est un rêve qui se réalise, poursuit Guérin. Derrière, c’est toute la Famille du Club qui a partagé ce moment de bonheur. Cette génération le méritait tellement …»

Une épopée qui restera gravé dans l’histoire du PSG. Avec beaucoup plus de moyens le club parisien n’a pour le moment pas réussi à réitérer une telle performance à l’échelle européenne, même si sur le plan national les records sont tombés, ou tombent les uns après les autres. Espérons que cela se reproduise très bientôt, mais le PSG reste pour le moment le seul club avec l’Olympique de Marseille à avoir une Coupe d’Europe dans son armoire à trophées, même si elle ne porte pas le même nom.

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