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Séville 0-1 PSG : Paris plante sa première banderille

Auteurs d’une prestation rigoureuse derrière et disciplinée devant, les hommes d’Antoine Kombouaré ont parfaitement réussi leur entrée en matière face à l’ogre sévillan en s’imposant 1-0 à l’extérieur grâce à un nouveau but de Nenê. Les Parisiens prennent ainsi la tête du groupe J avec le Borussia Dortmund. 

 Le PSG entrait donc dans cette Ligue Europa 2010-2011 à Sánchez Pizjuan face aux joueurs du FC Séville, éliminés de la prestigieuse Ligue des Champions à une marche de la phase de poules par Braga (1-0, 3-4) et logiquement favoris du groupe et de la compétition au vu de leurs performances en Liga. Après avoir étrillé Arles-Avignon samedi (4-0), les Parisiens s’attendaient donc à souffrir, eux qui souhaitaient se rassurer après leur dernière sortie cauchemardesque au stade Bloomfield de Tel-Aviv (4-3).

Le 4-2-3-1 concocté par le Kanak ne laissait également guère de doute sur sa volonté : laisser Mevlüt Erding seul devant pour espérer marquer en contre et tenir la baraque derrière face aux internationaux que sont Luis Fabiano et Jesús Navas. Mais malgré une possession de balle nettement à leur avantage, les Sévillans ne sont pas parvenus à inquiéter véritablement Edel, vigilent sur les reprises de volées de Capel (7e) et Luis Fabiano (20e) ainsi que sur le coup franc rentrant de José Carlos (35e). Mieux, c’est Paris qui s’est procuré les meilleures occasions d’une première période débridée par l’intermédiaire de Chantôme après un beau travail de Nenê côté gauche (26e) et d’Erding surtout, qui croisa trop son piqué du droit devant Palop (31e) avant de butter sur le portier sévillan (42e).

Nenê (encore) décisif

Jouée sur le même rythme, la seconde période n’a été qu’un copier-coller de la première avec le réalisme parisien en plus. Et comme souvent ces derniers temps, c’est Nenê, bien décalé par Luyindula sur un contre tant attendu, qui a donné un avantage définitif aux siens d’une frappe puissante contrée par Caceres qui a lobé Palop (0-1, 76e). Les rentrées de Makélélé et d’Hoarau n’ont fait qu’accentuer la domination territoriale parisienne et la frustration des supporters locaux qui n’ont pas hésité à siffler leurs joueurs dès le coup de sifflet final. Le monde à l’envers.

Dans la foulée de son redressement face à Arles, Paris confirme donc son potentiel offensif et se rassure défensivement grâce à ce deuxième match sans encaisser de but. La marche était haute mais les Parisiens ont su la franchir et sauvent quelque peu l’honneur des clubs français engagés en Coupe d’Europe. Quand on vous dit que c’est le monde à l’envers…

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