Nasser Al Khelaifi « Si quelqu’un est jaloux, ce n’est pas notre problème »

Aujourd’hui à 18h se tenait le tirage aux sorts de la phase de poules de la Ligue des Champions. Nasser Al-Khelaifi, président du Paris Saint-Germain, y était évidemment présent et n’a pas caché son sourire à l’issue du tirage qui voit Paris affronter le Bayern Munich, référence dans la compétition, Anderlecht et le Celtic Glasgow. Mais au micro de RMC, il a notamment été interrogé sur les réactions plutôt négatives des autres clubs européens de son adversaire allemand notamment, sur le mercato 2017 parisien.

« Si quelqu’un est fâché ou jaloux, ce n’est pas notre problème. On a beaucoup de respect pour tous les clubs. On n’est pas encore avec les grands clubs, mais on fait tout pour les rejoindre. Je pense que c’est tant mieux pour la compétition, pour la Ligue des champions, pour l’UEFA, pour tout le monde… »

Les critiques ont été vives concernant l’argent du PSG, qu’elles soient venus de France avec notamment la fameuse Une de La Provence et les déclarations incessantes de Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais,ou de l’étranger avec les réactions puériles du FC Barcelone concernant le transfert de Neymar Jr ou les déclarations de Karl Heinz Rummenigge, ancien International allemand, ou celles d’Uli Hoeness, président du Bayern, adversaire à venir du club francilien. Malgré cela, le président du PSG continue, à raison, de faire sa route sans se soucier de l’avis et des critiques adverses. Le PSG commence réellement à faire peur aux institutions du football européen, encore faut-il que cette peur soit également inspirée sur le terrain.

‘si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine’

« On travaille tous les jours pour gagner tous les matches, pour aller le plus loin possible et sortir de ces phases de groupe. Après, on verra. C’est très tôt pour le dire mais, notre rêve, notre objectif, c’est de tout faire pour remporter la Ligue des champions. Mais il y a beaucoup de grands clubs face à nous et ils sont plus expérimentés. Mais on veut tout faire pour la gagner, bien sûr. Et si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine. Pour l’instant, on se concentre sur la phase de groupes. »

Le président du PSG montre bien qu’il est conscient de la place actuelle de son club et du chemin qu’il reste encore à parcourir pour enfin arriver à décrocher le Graal que tous les supporters Rouge et Bleu attendent. Au moins, on ne peut pas lui reprocher de mettre les moyens au niveau des ambitions. Après une année 2016-2017 ratée en terme de recrutement et de management, il a su donner un souffle nouveau à tous les niveaux. Et les premiers résultats peuvent lui donner le sourire et la confiance pour une belle saison.